Sous la protection de la faillite : Multina est criblé de dettes
L’entreprise drummondvilloise, Multina, ayant aussi une usine à Sainte-Clotilde, s'est dernièrement placée sous la protection de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité. La société accuse une dette frôlant les 30 millions $. La compagnie est notamment spécialisée dans le design, la production et l'assemblage de sièges pour le transport public.
Ses créances s’élèvent à 29 084 695 $ selon les documents publics déposés à la Cour supérieure et affichés sur le site du syndic, RSM Richter. Parmi les créanciers garantis, Multina doit une somme de 8 342 241 $ à la RBC Banque Royale en dollars canadiens et une autre somme de 5 504 722 en argent américain. Roynat revendique pour sa part un montant de 7 125 400 $. On retrouve une liste de 25 pages de créanciers à qui Multina doit une somme de près de 7,84 M$.
Notons que la Banque Royale et Roynat sont les créanciers détenant une sûreté sur les actifs appartenant à Multina s’élevant à 21 739 000 $, dont 11 235 000 $ en immobilisations. En plus du siège social situé sur la rue Janelle à Drummondville, cela comprend une usine à Saint-Nicéphore et bien sûr à Sainte-Clotilde. Rappelons que la société avait fait l’acquisition de cette usine en 2005 de l’entreprise ADS.
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