Le CEB lance un nouveau partenariat pour la formation de la main-d’œuvre
Ce partenariat novateur a été annoncé ce matin lors d’une conférence de presse tenue chez l’entreprise Boa-Franc de Saint-Georges. Après 35 ans d’existence, le CEB se servira de ses relations avec les entreprises manufacturières de la région pour faire la promotion de la formation lors de visite d’entreprises, d’outils de promotion, des activités et événements de l’organisme de développement économique. « C’est unique comme partenariat en mariant le travail de promotion de ces institutions d’enseignements avec ce que nous pouvons faire sur le terrain. Nous allons faire mieux connaître leurs services », souligne le directeur général et commissaire.
« Cela va permettre aux employeurs de saisir l’importance de la formation. Cela peut aussi sécurisant pour les employés et à la fois intéressante pour eux que leurs patrons et employeurs ont de l’ouverture à la formation. C’est une question d’avenir et faire croître les entreprises. Cela va répondre aux besoins de formation de main-d'œuvre », ajoute M. Morin.
Par cette implication, le CEB veut aussi contribuer à lutter contre le décrochage scolaire, faire valoir les gains pour l’entreprise afin d’avoir une main-d’œuvre formée et plus spécialisée. De plus, sensibiliser les individus à l’avancement de leurs conditions de vie. « Cela sera bénéfique pour toute la MRC », a commenté M. Morin.
Un partenariat fondamental
Depuis près de 20 ans que la CSBE, le Cégep Beauce-Appalaches et le CUA forment le Comité interordres voué à l’amélioration de l’éducation sur le territoire. Le CUA voit aussi d’un bon œil ce partenariat qui permettra d’accroître la visibilité afin de mieux répondre aux besoins de formations des entreprises. « Les services offerts aux entreprises par les ordres d’enseignements sont complémentaires et la présente entente nous permettra d’unir nos efforts afin de mieux sensibiliser les entreprises à la nécessité de la formation continue. On se doit de se rapprocher des entreprises et faire partie du tissu social de celles-ci », a commenté June Hogdson, directrice générale du CUA.
Selon le directeur de la CSBE, Normand Lessard, ce nouveau partenariat aidera à maintenir dans notre région une main-d’oeuvre qualifiée. « Si on veut que nos entreprises demeurent concurrentielles sur le marché mondial, il faudra faire en sorte que le taux de productivité en soit augmenté. Un des moyens qui est important pour l’augmenter est d’avoir une main-d’œuvre qualifiée », indique M. Lessard.
Alors que Chaudière-Appalaches et la CSBE figurent parmi les premiers au Québec pour le taux de diplomation avec près de 80 %, cela est insuffisant. « Nous avons encore un effort à faire pour la diplomation et ainsi faciliter la diplomation postsecondaire chez nos jeunes. La rétention de nos cerveaux est importante », ajoute M. Lessard.
Le directeur général du Cégep Beauce-Appalaches, Michel Louis Beauchamp, a mis l’accent sur le fait que les deux tiers des 271 000 emplois créés d’ici 2018 nécessiteront un diplôme d’études postsecondaires. « L’importance de l’éducation est fondamentale. Un partenariat, comme aujourd’hui, c’est important. Cette collaboration mettra en valeur la formation de notre main-d’œuvre. Nos entreprises seront plus prospères avec des employés plus formés. Et les employés mieux formés verront leurs perspectives d’avenir améliorées », commente M. Beauchamp.
« On parle constamment de mondialisation, de défis et de nouvelles approches, mais, pour être en mesure de remplir ces défis, nous avons amplement besoin d’une main-d’œuvre qualifiée. C’est notre mission de connaître les besoins des entreprises pour pouvoir offrir la formation spécifique aux individus », poursuit Mme Hodgson. Ce partenariat cadre bien dans ses orientations de faire croître du nombre de diplômés universitaires en région. Cette réponse passera sans aucun doute par la réponse aux besoins de formations spécifiques des entreprises.
Les différents acteurs présents à la conférence fondent beaucoup d’espoir en ce partenariat. « Nous souhaitons que ce partenariat soit profitable pour tous les acteurs. Principalement nos entreprises qui créent des emplois et font en sorte que nous avons un milieu de vie intéressant. Également, qu’on voit que l’éducation est l’épine dorsale importante pour le mouvement économique de celui-ci », conclut le directeur général de la CSBE!
Important pour les industriels
L’annonce de ce partenariat était une belle et grande journée pour le président du CEB et industriel, Jimmy Laflamme. En tant que patron, il se réjouit de ce partenariat parce qu’il espère compter sur des employés mieux formés. Depuis 22 ans, il prône chez lui le travail-école et demande aux entreprises de la région de faire valoir cette alternative en région. « Même si je perds l’employé par la suite, il va être mieux formé, il va gagner un meilleur salaire et il va apporter de l’argent dans sa région. C’est toujours le principe de la formation. Je trouve que cela est très important », insiste-t-il.
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