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Un premier sommet en 22 ans pour la région de Beauce-Sartigan

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13 septembre 2010
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Deux décennies plus tard, la région se consulte une fois de plus aujourd’hui pour définir les nouvelles orientations pour le futur dans le cadre du Sommet socioéconomique Beauce-Sartigan. Le président d’honneur de l’événement, Richard Busque, a toutefois rappelé aux intervenants que deux projets de portée régionale émanant du premier sommet tenu à Saint-Georges en 1988 n’ont toujours pas été réalisés. Pourtant, ceux-ci avaient fait l’objet d’engagements gouvernementaux.

Le premier était de construire une autoroute à quatre voies jusqu’à Saint-Georges. Ce projet est finalement en voie de réalisation après de nombreuses décennies d’attente faisait remarquer M. Busque. « Nous devons poursuivre nos efforts à ce chapitre pour que cette autoroute aboutisse aux lignes américaines. Pour qu’enfin, nos promesses qui ont été faites pour la transfrontalière soient réalisées. Aussi, la construction d’un second pont enjambant la rivière Chaudière, projet dans lequel de décongestionner la circulation dans la Ville de Saint-Georges et d’être vecteur de croissance économique pour les municipalités à l’ouest de notre municipalité régionale de comté. C’est un projet d’avenir. Nous devons nous investir à nouveau pour la réalisation de ces deux dossiers », a indiqué M. Busque ancien président du CLD Beauce-Sartigan.

La réponse de Dutil
Le député Robert Dutil, présent à ce sommet, l’était également il y a 22 ans au Georgesville. Il a souligné que les priorités ayant émané de ce premier sommet ont donné lieu à un élan à la région. « Tout n’a pas été réalisé, il restera toujours des choses à faire. Cet élan nous permet encore aujourd’hui de voir l’avenir d’une façon plus radieuse. Il faut maintenant faire la mise à jour. Il faut regarder le passé pour mieux se tourner vers l’avenir », a confié M. Dutil.

« Petit message, tous les projets ne sont pas toujours financés à 100 % par les gouvernements. Ici au gouvernement, il y a de l’aide pour des projets originaux. En Beauce, il y en a beaucoup de projets originaux. L’école d’entrepreneurship est une initiative absolument locale partie de rien qui aujourd’hui va s’ouvrir à l’Auberge Benedict-Arnold. Elle apportera sûrement des dividendes. Est-ce que le gouvernement a imaginé tout cela? : non. Est-ce qu’il va contribuer ? La réponse est oui. Oui, il y a des projets où le gouvernement est totalement impliqué comme l’autoroute et la santé. Cependant, dans beaucoup d’autres domaines, notre richesse et notre développement dépendent beaucoup de l’initiative que nous y mettons », lance le ministre de la Sécurité publique.

Plusieurs accomplissements
Depuis le dernier sommet, il y a eu bien des changements en 22 ans relatait Michel Tétrault, directeur général du CLD. Il a cité notamment le garage municipal de Saint-Gédéon, un bâtiment LEED respectant les normes environnementales. D’ailleurs, un montage vidéo a relaté les faits saillants des deux dernières décennies. Plusieurs photos soulignaient la naissance de plusieurs organisations telles Cauca, le Centre de santé et services sociaux de Beauce, la Commission scolaire de Beauce-Etchemin, le Cégep Beauce-Appalaches, le Centre intégré de mécanique industrielle, Mécanium, et le Centre universitaire des Appalaches. Dans le monde municipal, les fusions ont changé la donne. Le montage comportait aussi des projets tels une voie de circulation sur le barrage Sartigan, le projet de rendez-vous à la rivière de Saint-Georges et la venue de la piste cyclable.

À la lumière de ce montage, M. Tétrault constate que : « L’entreprise se prend en main aussi et elle est généreuse envers sa communauté. Lorsqu’on parle de développement durable, cela en est un. Des entreprises rentables, l’environnement respecté et aussi s’assurer que le capital humain est bien en Beauce. »

Le montage sera disponible sous peu sur le site Internet du CLD Beauce-Sartigan.

Mêmes acteurs ou presque
Plusieurs visages connus étaient présents à ce sommet, remarquait Suzanne Bougie, animatrice de la journée. Lors de son préambule, elle a souligné aussi que les femmes sont maintenant en meilleure proportion qu’au premier sommet tenu en 1988. Elle constate cependant que bien peu des participants étaient âgés de 35 ans et moins. 

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