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Un nouveau protocole d’entente est un tournant majeur au CUA

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18 septembre 2010
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Le Centre universitaire des Appalaches et l’Université Laval ont entériné un nouveau protocole d’entente vendredi dernier avec un nouveau partenaire, l’Université du Québec à Rimouski. Cette institution remplace donc l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) ayant quitté le CUA vers de nouveaux horizons. Cependant, cette récente alliance permettra de bonifier l’offre de formations adaptées aux besoins de la région.

« L’Université Laval est un partenaire du Centre universitaire des Appalaches depuis déjà vingt ans. L’Université Laval, secondée par d’autres universités, a développé pour le CUA plus de 71 programmes de formations créditées et l’arrivée de l’Université du Québec à Rimouski consolide l’esprit de collaboration déjà présent. À cet effet, les deux universités ont déjà offert conjointement chez nous un programme universitaire. La proximité et le dynamisme des deux universités sauront appuyer les efforts de développement de l’offre de cours dans la région. Ce nouveau protocole d’entente est sous le signe du renouveau et de la croissance », mentionne André Roy, vice-président du conseil d’administration du CUA.

« L’association de l’Université Laval et de l’UQAR représente pour nous un tournant et assure un avenir prometteur au CUA. Ce nouveau partenariat permet d’assurer aux étudiantes et aux étudiants du territoire l’accès à plus de programmes universitaires qui correspondent aux besoins du milieu et au contexte économique actuel », déclare June Hodgson, directrice générale du Centre universitaire des Appalaches.

D’ailleurs, le CUA lancera de nouveau programmes et cours dès janvier. Cela s’ajouterait aux deux nouvelles formations en administration et en sciences infirmières. Un autre programme pourrait même être lancé en mars. Du jamais vu selon Mme Hodgson.

Notons que Denis Brière, recteur de l’Université Laval ainsi que Michel Ringuet, recteur de l’Université du Québec à Rimouski étaient présents pour la signature officielle du nouveau protocole d’entente. Les mêmes signataires du protocole de création du CUA en 1991 ont aussi endossé la nouvelle alliance, soient le Cégep Beauce-Appalaches, le Cégep de Thetford et la Corporation des services universitaires en Chaudière-Appalaches.

Un retour en région
En 1991, le ministère de l’Éducation a désigné l’Université Laval et l’UQTR ainsi que pour être partenaires dans la création du CUA. Près de vingt ans plus tard, l’UQAR succède à l’UQTR à titre de partenaire du CUA. Selon le recteur Ringuet, ce protocole vient officialiser le retour de l’UQAR sur le territoire du CUA, lui qui était présent en région en 1984.

La directrice générale du Centre universitaire mentionne le caractère novateur du partenariat entre les deux universités et le CUA. « Avant même la signature du protocole, l’année passée, les deux universités se sont assis ensemble et ont créé des programmes sur mesure », qualifie Mme Hodgson, native de la région de Québec.

Les temps ont changé
Aux dires de la directrice générale du CUA, le simple fait de revisiter le protocole d’entente signé en 1991 permettra de recentrer les objectifs et de se rapprocher des préoccupations d’aujourd’hui et de demain.  « Aujourd’hui, les préoccupations sont différentes et les étudiants sont différents. Avant, les étudiants passaient du Cégep à l’université et c’était normal. Maintenant, c’est un étudiant-employé et il faut qu’il revienne aux études. Il faut aussi l’ouverture d’esprit de l’entreprise pour la flexibilité d’horaire de venir ici. Pour nous, il faut avoir la volonté des universités qui vont offrir un horaire différent comme le samedi soir, le vendredi soir et le week-end. Quand on regarde notre offre de cours sur Internet, tous se donnent à des heures atypiques. Les profs acceptent de le faire, ce qui est intéressant », mentionne Mme Hodgson.

Par ailleurs, Mme Hodgson souligne qu’il y a la volonté du milieu de miser davantage sur la formation. Elle mentionne l’exemple de la valorisation de l’éducation comme l’un des grands axes de développement ciblés par les intervenants du sommet socioéconomique de lundi dernier. Le CUA veut contribuer à rapprocher les étudiants, la famille et les entreprises. « Nous voulons faire partie du paysage beauceron pour répondre tout à fait aux besoins des entreprises d’ici », lance  la directrice générale.

Pour cause avec son établissement principal à la Ville de Saint-Georges, le CUA qui possède des bureaux à Sainte-Marie et à Thetford Mines et diffuse ses enseignements sur l'ensemble du territoire des MRC Beauce-Sartigan, de Robert-Cliche, des Etchemins, de La Nouvelle-Beauce, le Granit et des Appalaches. « Notre objectif n’est pas seulement d’offrir des formations accréditées, mais aussi d’aider les entreprises dans leur façon de faire. C’est aussi simple que le fait d’offrir les salles de visioconférence », indique Mme Hodgson.

Le Centre universitaire des Appalaches regroupe plus de 500 étudiants à temps plein et à temps partiel dans des programmes crédités. Près de 300 personnes sont aussi inscrites à des activités pour retraités et 215 personnes inscrites aux formations offertes aux entreprises. En tout, plus de 2200 personnes ont obtenu leur diplôme universitaire dans la région.

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