Le Nord-du-Québec en mode séduction chez nous
La caravane « La ruée vers le Nord » était de passage en Beauce aujourd’hui au Cégep Beauce-Appalaches afin de vanter les multiples possibilités qu’offre la Jamésie. Ce vaste territoire de 350 000 kilomètres carrés aussi grand que l’Allemagne est à la recherche de jeunes et de familles pour y vivre, et aussi pourvoir à plus d’un millier d’emplois offerts dans divers domaines dont le secteur minier d’ici cinq ans.
« C’est un territoire à développer et à exploiter. Les gens qui veulent faire la différence peuvent le faire dans cette région », lance le coordonnateur de la tournée La ruée vers le Nord, Luc Letendre.
Depuis les grands projets d’Hydro-Québec dans les années 1970 et 1980, elle a été une région quelque peu oubliée. « Nous sommes en train de nous positionner afin d’attirer les jeunes à s’établir dans notre région et travailler », commente M. Letendre.
Pour attirer ces jeunes et moins jeunes vers le Nord, la caravane se rend directement dans divers milieux en province pour faire connaître la région, ses attraits et les multiples possibilités « C’est un effort des gens du Nord du Québec pour combler près de 1100 emplois au niveau de l’industrie minière ainsi que des centaines d’autres dans la santé, l’éducation et la foresterie au cours des cinq prochaines années. Donc, nous faisons une campagne de charme pour faire connaître les possibilités d’avenir de la région aux gens des régions du sud du Québec », précise le coordonnateur.
Animée par les animateurs provenant de la région, la Caravane s’est d’abord attardée l’an dernier aux régions limitrophes à la Jamésie. Depuis lundi, ils visitent les populations du sud du Fleuve Saint-Laurent dans le cadre d’une tournée qui s’achèvera la semaine prochaine en Gaspésie. « Il y a beaucoup de gens qui ont des préconceptions sur notre région. Nous venons casser ces préjugés », mentionne M. Letendre.
Parmi les grands mythes, est que la Jamésie est loin. En fait, c’est seulement à près de six heures de route de Saint-Georges. De plus, il tient à préciser que le coût de la nourriture et de la vie n’est pas plus cher au Nord qu’ici. « Le prix de la pinte de lait est le même qu’ici », commente M. Letendre.
Contrairement à ce que les gens croient, il n’est pas question de « faire la passe d’argent dans le Nord», même si la plupart des emplois sont mieux rémunérés de 10 à 20 % de plus dans presque tous les corps de métiers. D’autres professions en santé ont en plus des primes d’éloignement. Des services d’éducation et de santé ne font pas non plus l’envie, selon lui des autres régions du Québec.
M. Letendre, l’objectif de la tournée est d’attirer les gens pour assurer le développement culturel, social et économique de la région. « Ce n’est pas vrai qui ne se passe rien dans le Nord. Les loisirs sont très développés comme le culturel l’est également. Ils se développent encore! » vante le coordonnateur.
De plus, l’équipe de la Ruée vers le Nord offre aussi la possibilité de jumeler les candidats avec les entreprises. Une fois que le candidat est embauché par une compagnie, l’organisme peut aider la famille en dénichant un emploi pour la conjointe, et même s’occuper de trouver une place en garderie. Un service tout inclus
Ce projet de la Jamésie est appuyé des industries minières qui souhaitent voir leurs travailleurs vivre avec leurs familles dans les camps miniers. Certaines de ses exploitations minières se trouveront à plus de 200 kilomètres de Chibougamau.
Le potentiel minier demeure énorme dans le Grand Nord québécois. Cuivre, nickel, or, zinc et lithium sont les principales matières premières à extraire du sol.
Pour plus de détails à propos de la tournée, visitez le site www.larueeverslenord.com. De plus, la tournée est de passage en Beauce jusqu’à 18 h ce soir au Cégep Beauce-Appalaches.
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