Une grande première pour l’École d’entrepreneurship de Beauce
Nataly Riverin et Marc Dutil à l'occasion du grand lancement.
Les participants sont défiés lors d'atelier interactifs.
Michel Lefebvre, vice-président, développement des affaires au Québec, CaisseMaxime Cousineau, vice-président et directeur général, Boulons PlusCynthia Laflamme, présidente, G.S.D. et Nathaly Riverin, directrice générale, École d’entrepreneurship de Beauce.
Hier soir, les projecteurs étaient braqués vers l’École d’entrepreneurship de Beauce qui inaugurait officiellement ses activités. Ce rêve devenu réalité après seulement deux ans et demi d’effort a pu voir le jour grâce notamment à la vision d’entrepreneurs d’ici, mais également de l’appui de la communauté d’affaires beauceronne et du Québec.
Animé d’une grande fierté, Marc Dutil, président fondateur de l’EEB était fébrile à cette grande ouverture officielle. « Que nous puissions aujourd'hui vous accueillir avec fierté dans les nouvelles installations de l'École d'entrepreneurship de Beauce témoigne de l'incroyable esprit de collaboration et de persévérance dans lequel a été conçu ce beau projet. Cet endroit a été créé par des entrepreneurs, pour des entrepreneurs », a déclaré M. Dutil aussi président et chef de l'exploitation du Groupe Canam.
« Nous célébrons un événement extraordinaire pour la Beauce, ajoute le président fondateur. C’est une idée jeune aussi. Il y a moins de deux ans, j’ai demandé à Claude Morin de présenter le projet au Souper des jeunes gens d’affaires du Conseil économique de Beauce. Il m’a donné 15 minutes et une présentation PowerPoint puis moins de deux ans plus tard nous sommes ici. Oui, nous n’avions pas dans nos mires l’Arnold à ce moment-là, mais c’est devenu réalité. Je suis incapable d’arrêter de sourire ».
M. Dutil qui aurait bien voulu encapsuler cette fierté dans une bouteille.estime désormais qu’il faut travailler à rendre le plus exceptionnelle possible l’expérience de la première cohorte et les suivantes. Aussi, il a réitéré l’importance de l’école de développer des produits pour satisfaire la clientèle, mais aussi d’atteindre les objectifs. « Nous recevons ici des gens qui ont la flamme entrepreneuriale. Nous leur donnerons des outils pour la rendre moins vulnérable et plus forte, mais avant tout pour aller plus loin », commente M. Dutil.
Le président fondateur dit désormais tendre son flambeau à l’équipe de la gestion de l’EEB qui aura la tâche de mener cette institution vers d’autres sommets. Toutefois, il n’éteindra pas son flambeau pour autant, puisqu’il sera présent pour de nombreuses années sur le conseil d’administration.
La magie s’opère!
Après avoir passé sur toutes les gammes d’émotions : fierté, fébrilité et sentiment d’accomplissement, hier c’était le temps à la célébration soulignait la directrice générale de l’EEB, Nathaly Riverin après deux ans et demi d’effort.
Elle souhaite que cette école devienne l’épicentre d’un nouvel essor socioéconomique au Québec, pour sortir la province de sa torpeur. Ce projet ayant su mobiliser la communauté et le monde affaires n’en est qu’à ses premiers balbutiements avertit Mme Riverin.
Depuis mercredi, les entrepreneurs-athlètes sont à l’œuvre avec les entraîneurs. Déjà, Nataly Riverin sent qu’ils étaient prêts à travailler et faire avancer leur entreprise. Près de 48 heures après leur rentrée à l’École, déjà une chimie s’installe entre les participants. « De belles amitiés sont en train de se créer. Cela commence très tôt le matin et se termine tard le soir. Ils ont le goût et la passion des affaires en commun et dans ce contexte-là, la chimie est là », lance cette dernière.
« Nous n’avons encore rien vu, pense Mme Riverain. Il ne peut qu’arriver de belles choses et des innovations. »
Une première cohorte engagée
Cette soirée officielle a permis de présenter le pedigree de chacun de la première cohorte d’entrepreneurs-athlètes provenant de différents secteurs et de partout au Québec. Les 24 participants sont âgés de 21 à 51 ans. Sept d’entre-eux évoluent en Beauce soit An-Marie Baillargeon de Royal LePage de L’Érable Saint-Georges, David Drouin de Quiron Métal de Beauceville, Maxime Gendreau de Garaga, Vincent Grondin de Machinerie Lico et Firmes Cogites à Saint-Georges, Marie-Hélène Lepage de L’Oiseau bleu, Claude Poulin d’iClic et EnBeauce.com et Valérie Rodrigue de Jacomau de Saint-Jean. Steve Bussières des Produits métalliques Bussières est aussi originaire de la Beauce.
Maxime Gendreau de Garaga est convaincu que cette formation de l’École l’amènera encore plus loin. « C’est très intéressant… Cela m’apportera de nouvelles idées et de m’améliorer », confie le directeur de marketing de 26 ans et fils de Michel Gendreau.
Les entrepreneurs-athlètes sont étonnés de la prise en charge de l’École, et ce, sur les différentes facettes de l’entrepreneuriat, même sur la santé. Ils sont donc défiés pour s’améliorer à tous points d de vue. « Nous travaillons l’ensemble des points d’un être humain. Ce n’est vraiment pas une école traditionnelle », confiait Claude Poulin d’iClic et d’enBeauce.com qui se sent embarqué à fond dans l’aventure.
L’EEB est la seule école au Québec se veut de former des entrepreneurs de tous secteurs, grâce à l'expertise de chefs d'entreprise de haut niveau. « La formation est vraiment de haut niveau», remarque M. Poulin. Parmi ses premiers ateliers, l’homme d’affaires local avait comme enseignant Franck Nicolas, un professionnel en communication leadership, carrière et affaires bien en vue au pays entraîné par des mentors connus mondialement.
L’événement économique de la rentrée
Pour donner le coup d’envoi, l’EEB comptait sur la présence du maire de Saint-Georges, François Fecteau, le député fédéral de Beauce, Maxime Bernier, le député provincial de Beauce-Sud et ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, ainsi que plusieurs personnalités de la communauté québécoise des affaires, comme Louis Vachon, président et chef de la direction, Banque Nationale Groupe Financier, et Liliane Laverdière, vice-présidente aux entreprises, Est du Québec, Mouvement Desjardins.
Pour souligner cette occasion, Robert Dutil, au nom du ministre du Développement économique, de l’innovation et de l’Exportation, Clément Gignac, a remis une aide de 1,5 M$ sur trois ans à l’EEB. De plus, la Banque Nationale a pour sa part versé une contribution de 750 000 $.
Desjardins a remis deux bourses de 10 000 $ l’une à Steve Bussières et l’autre à Claude Poulin. Pour sa part, la Caisse de dépôt et placement du Québec avait remis la veille du lancement deux bourses de 12 500 $ à deux étudiants de l’EEB. La bourse Région éloignée de la Beauce a été remise à Maxime Cousineau, vice-président et directeur général de l’entreprise familiale Boulons Plus, d’Anjou. Cynthia Laflamme, présidente de G.S.D. de Charny a obtenu la bourse Création d’entreprise.
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