La dette n'est toujours pas un désastre, demeure élevée
Commencer à rembourser la dette immédiatement selon Leitao, entraîneraient des répercussions néfastes sur l’économie du Québec. « Si on s’organise à payer la dette tout de suite, on va se retrouver dans une récession brutale », avertit M. Leitao.
D’ailleurs, malgré les nombreuses contestations, le budget du ministre des Finances, Raymond Bachand de mars dernier suivait la bonne voie avec l’ampleur de cette dette qui pèse contre la société québécoise selon M. Leitao. « Il fallait limiter la croissance des impôts. Et puisque l’État a besoin de ressources, elle devait augmenter ses taxes à la consommation. Ce n’est pas agréable partage, M. Leitao. Il va aussi demander une contribution plus importante aux utilisateurs de services publics que ce soit la santé et à l’éducation. »
« La dette c’est quelque chose qui va limiter notre marge de manœuvre pas seulement pour une ou deux années, mais pour plusieurs années. Il faut s’adapter à cela », pense M. Leitao.
Le gouvernement aura donc avantage à revenir à l’équilibre budgétaire plus rapidement possible pour empêcher la dette de croître à un rythme phénoménal, puis s’attaquer à la rembourser progressivement. En effet, récemment on apprenait que le service de la dette de plus de 224 G$. Pour l’exercice en cours, le service de la dette, soit les sommes consacrées au paiement de la dette, augmentera de 14,5 % à 7 G$. Celui-ci pourrait même s’élever en 2013-2014 à 9,49 G$. La dette accaparait 12,48 % des revenus. En comparaison, le service de la dette a représenté 9,68 % des revenus au cours du dernier exercice.
Rappelons que M. Leitao était l’invité ce matin du Conseil économique de Beauce à l’occasion de son déjeuner thématique mensuel traitant des prévisions économiques 2011. La prochaine activité du CEB aura lieu le 20 janvier alors que la Banque Nationale traitera des risques financiers guettant nos PME sur le marché.
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