Rétrospective 2010 : Une ouverture très attendue pour l’École d’entrepreneurship
Nataly Riverain et Marc Dutil de l'École d'entrepreneurship de Beauce.
Les éoliennes feront du vent en Chaudière-Appalaches et surtout beaucoup d'électricité...
Les producteurs agricoles ont eu gain de cause dans leur négociation face au gouvernement.
Une trentaine d'étudiants ont manifesté pour un moratoire sur l'industrie du gaz de schiste.
André Caillé est pour un Québec producteur de gaz naturel.
Éloi Thibodeau a lancé son parc Eloland en novembre dernier.
La Beauce, berceau de l’entrepreneuriat, a été encensée par la critique à la création de l’École d’entrepreneurship de Beauce l’an dernier. Ce rêve devenu réalité en septembre dernier soit après de deux ans et demi d’effort a pu voir le jour grâce à la vision d’entrepreneurs d’ici, mais également de la solidarité des gens d’affaires beauceronne et de plusieurs autres partenaires au Québec.
En septembre dernier, la toute première cohorte a fait son entrée dans ce haut lieu d’affaires de Saint-Georges. Parmi les 24 participants âgés de 21 à 51 ans sept d’entre eux évoluent en Beauce soit An-Marie Baillargeon de Royal LePage de L’Érable Saint-Georges, David Drouin de Quiron Métal de Beauceville, Maxime Gendreau de Garaga, Vincent Grondin de Machinerie Lico et Firmes Cogites à Saint-Georges, Marie-Hélène Lepage de L’Oiseau bleu, Valérie Rodrigue de Jacomau de Saint-Jean et Claude Poulin d’iClic et EnBeauce.com. Ce dernier avait d’ailleurs reçu une bourse Desjardins pour son entrée à cette institution. Notons Steve Bussières des Produits métalliques Bussières est aussi originaire de la Beauce. L’École d’entrepreneurship s’affaire à recruter les membres de sa deuxième cohorte.
Cette ouverture a été saluée par diverses personnalités d’affaires et organisations au Québec, dont le ministre du Développement économique et de l’Exportation, Clément Gignac. Ce dernier a même lancé sa vaste consultation provinciale sur l’entrepreneuriat au Québec à cet endroit. La Fédération canadienne des entreprises indépendantes et par la Fédération des chambres de commerce de Saint-Georges qui tenait son colloque à Saint-Georges cette année a également souligné l’arrivée de cette école « nouveau genre ».
L’École d’entrepreneurship a multiplié ses partenariats avec le public et le privé dans la dernière année. Rappelons la subvention de 1,5 M$ de l’État québécois ou de l’appui du PDG, Michael Sabia, de la Caisse de dépôt du Québec et l’annonce de plusieurs bourses avec le milieu des affaires.
L’effervescence créée autour de cette école laisse entrevoir des temps meilleurs pour l’entrepreneuriat.
La Chaudière-Appalaches dans le vent
Un autre sujet a retenu l’attention en région est l’éolien. Le projet de parc éolien de 80 MW de Saint-Robert-Bellarmin qui comprend l’aménagement de 40 éoliennes sur son territoire a nécessité la médiation afin d’éviter une audience publique du BAPE. Si tout va comme prévu, le promoteur Saint-Laurent Énergies pourra mettre en service ce parc d’ici 2012.
Ce même promoteur n’a pas eu le même traitement au Massif du Sud, ou les voix s’élèvent un peu plus férocement contre l’arrivée de ces éoliennes. L’approbation sociale de projet de 350 M$ passe par les audiences publiques du BAPE. Une deuxième rencontre est prévue pour le 24 janvier prochain.
Par ailleurs, à la fin décembre, on apprenait aussi que les projets communautaires de 24 MW à Frampton, Saint-Philémon et dans le Granit ont été acceptés par Hydro-Québec Distribution. Rappelons qu’à Frampton, les citoyens avaient approuvé le projet par voie d’un référendum.
Définitivement, l’éolien générera des retombées intéressantes en région pour les années à venir.
Les producteurs agricoles se font entendre
L’UPA et les producteurs agricoles de la région n’entendaient pas à rire au mois de novembre dernier lorsqu’ils ont manifesté tant à Saint-Georges qu’à Sainte-Marie. La Fédération locale n’a pas eu d’autre choix que d’emboîter le pas dicté par l’UPA provincial en retirant les droits d’accès pour les sentiers de quads et motoneiges. Heureusement, le blocus des sentiers de motoneige a été levé suite à une entente de dernière minute entre le gouvernement et l’UPA. Ainsi, une partie des revendications à propos de la Financière agricole du Québec est chose du passé. L’industrie de la motoneige respirera également un peu mieux à la suite de cette annonce.
Les fameux Gaz de schiste
Au Québec, les gaz de schiste ont retenu considérablement l’attention des médias. En Chaudière-Appalaches aussi, surtout lorsque André Caillé, président de l’Association pétrolière et gazière du Québec est venu vanter les mérites de l’exploitation de ce gaz naturel lors d’une conférence tout récemment. Une petite manifestation citoyenne avait aussi eu lieu devant le Georgesville où se tenait la conférence pour revendiquer un moratoire sur cette industrie. Comme quoi, ce sujet est loin de faire l’unanimité au sein de la société québécoise pour le moment.
Eloland : Pour se mettre dans l’esprit de Noël
La Beauce compte maintenant un nouvel attrait touristique soit le parc Eloland, situé dans le rang Saint-Charles, à Beauceville. Conçu par l’homme d’affaires Éloi Thibodeau, celui-ci a réalisé ainsi un rêve soit d’avoir son parc d’attractions où il pourra mettre en valeur ses sculptures en fibre de verre. L'artiste a réalisé de nombreux dinosaures, format géant, pour le compte d'entreprises cinématographiques dont notamment pour le film « Une nuit au musée ». Le village du Père Noël est une première étape d’un projet beaucoup plus ambitieux.
Développements commerciaux
Plusieurs nouveaux projets commerciaux à Saint-Georges ont retenu l’attention dont la construction de deux nouvelles pharmacies. Si Uniprix a été inauguré plus tôt cette année, le nouveau Jean Coutu au coin de la 90e Rue achevé à la fin de l’été n’est toujours pas ouvert.
Notons que les développements du Manoir du quartier, du centre de divertissements, Parc-O-Fun et la construction d’un nouveau Subway sont des éléments ayant retenus l’attention à Saint-Georges.
Sainte-Marie en bref
À Sainte-Marie, J.M. Smucker prévoit fermer l’usine de Sainte-Marie en 2013. L’usine mariveraine emploie plus de 80 travailleurs incluant les employés de bureau. Des répercussions se feront sentir d’ici quelques années dans les coffres de la Ville et sur l’emploi en région.
Unicoop a inauguré son centre de rénovation de 4,5 millions $ alors qu’un futur Rona sera aménagé pas très loin de ce centre. Puis, notons que les Pères natures ont investi plus d’un demi-million dans son commerce. Finalement, Domtar vendra sa scierie à Sainte-Marie à Eacom Corporation.
Deux grandes pertes pour Saint-Côme
Au cours de la dernière année, la petite municipalité de Saint-Côme-Linière a vu deux de ses entreprises annoncer des fermetures soit Équipement Doyon et Confections de Beauce. La première a été vendue à des intérêts américains et sera démantelée en 2011. En plus de ses 60 emplois, l’usine de Confection de Beauce fermait ses portes envoyant ses plus fidèles travailleurs au chômage. Avis aux intéressés, ce vaste complexe industriel est désormais vacant, et la localité est à la recherche d’entreprises qui pourraient y emménager.
Un petit clin d’œil à deux personnalités connues
EnBeauce.com ne pourrait pas passer sous silence le départ à la retraite de deux personnalités d’affaires bien connues en Beauce-Nord, soit Denys Sylvain, ex-commissaire du CLD de la Nouvelle-Beauce et J. Martin Landry ex-dg de la Caisse du centre de La Nouvelle-Beauce. Impliqués à l’os pour le développement socioéconomique de la Nouvelle-Beauce particulièrement, ces deux hommes ont reçu plusieurs éloges mérités par la communauté d’affaires cet automne. Bravo !
Rétrospectives à venir
EnBeauce.com passera en revue les différents événements ayant marqué la région au cours de la dernière année. Chers internautes, ces rétrospectives auront lieu du 24 au 26 décembre et du 31 au 2 janvier inclusivement. EnBeauce.com profite de ce moment pour vous souhaiter un joyeux temps des Fêtes.
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