Bois d'oeuvre : l'industrie forestière et Québec réclament un soutien tangible d'Ottawa

Par Salle des nouvelles
Le gouvernement du Québec a rencontré aujourd'hui les principaux partenaires de l'industrie québécoise du bois d'œuvre résineux à l'occasion de la quatrième rencontre de la Table des partenaires concernant les négociations sur le bois d'œuvre.
Le principal sujet de discussion a porté sur la nécessité d'obtenir un signal clair d'Ottawa quant à la confirmation d'un soutien tangible à l'industrie forestière canadienne en cas d'imposition de taxes à l'exportation par les États-Unis.
Le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Luc Blanchette, s'est joint à l'industrie pour réitérer qu'il est nécessaire pour le gouvernement fédéral de collaborer avec les provinces et l'industrie dans les efforts de résolution du conflit actuel sur le bois d'œuvre. Ils en ont surtout profité pour insister sur l'importance que le gouvernement fédéral s'engage à soutenir l'industrie forestière québécoise, sous forme d'un programme de prêts ou de garanties de prêt, pour leur permettre de composer avec l'imposition de taxes à l'exportation.
L'imposition de droits compensateurs et antidumping pourrait compromettre la capacité de nos entreprises à profiter de la conjoncture économique favorable. Le gouvernement fédéral et ceux des provinces concernées sont actuellement en attente de la décision préliminaire de la partie américaine prévue à la fin avril. Il est probable que des taxes à l'exportation soient imposées aux entreprises forestières québécoises à compter de ce moment.
Le gouvernement du Québec et ses partenaires maintiennent que l'actuel régime forestier, dont principalement son système de libre marché des bois, démontre que l'industrie québécoise n'est pas subventionnée. Par conséquent, l'imposition de droits compensateurs et antidumping à l'égard des exportations de bois d'œuvre québécois n'est pas justifiée.
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