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Profil régional de l'industrie bioalimentaire en Chaudière-Appalaches

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25 février 2013
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Julio Trepanier
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Par Julio Trepanier, Journaliste multimédia

L'édition 2011 du « Profil régional de l'industrie bioalimentaire au Québec » dresse un portrait détaillé du secteur bioalimentaire pour chacune des régions administratives de la province. Réalisé par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, ce document fait état des mouvements qui stimulent cet important secteur de l'économie en Chaudière-Appalaches.

« L'agriculture fait partie de notre paysage économique et de notre histoire depuis toujours. Aujourd'hui, plus que jamais, le bioalimentaire est au cœur du développement économique de notre région. Je suis convaincue que nous devons travailler ensemble à l'essor de ce secteur très prometteur pour notre avenir. La future politique de souveraineté alimentaire à laquelle mon gouvernement travaille activement et qui sera déposée ce printemps nous donnera les moyens pour développer davantage l'industrie bioalimentaire et lui donner un second souffle », affirme la ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, Agnès Maltais.

La Chaudière-Appalaches est la deuxième région en importance au Québec en ce qui a trait au domaine bioalimentaire. Elle regroupe environ 5 400 exploitations agricoles et près de 160 entreprises de transformation alimentaire. L'évolution du contexte économique a poussé les producteurs traditionnels à consolider leurs activités. Cela a eu pour conséquence de faire diminuer le nombre d'entreprises et d’augmenter la taille de certaines d'entre elles.

Les productions animales
Le développement agricole de la Chaudière-Appalaches a reposé sur les productions animales pendant de nombreuses années. Aujourd’hui, les productions laitière et porcine sont celles qui rapportent le plus à la région en engrangeant des recettes de 811 270 000 $. Au cours des dernières années, l’agriculture s’est diversifiée et près d'une centaine d'exploitations ont choisi de miser sur des productions animales moins courantes, soit celles du lapin, de la chèvre, du cheval, du bison, du sanglier, du canard et de la caille. L’agriculture est un des piliers majeurs de l’économie en Chaudière-Appalaches alors qu’elle occupe 37,1 % de son produit intérieur brut (PIB).

Agriculture bio
Des progrès ont été réalisés dans le domaine de l'agriculture biologique, particulièrement dans les secteurs de l'acériculture, des grandes cultures, de l'horticulture et de la production laitière. Cette croissance a eu comme impact d’amener à la création de nouvelles exploitations optant pour ce mode de production que par la conversion d'entreprises existantes. Un total de 252 entreprises possèdent actuellement un certificat de conformité en matière d'agriculture biologique.

La transformation alimentaire
L’abattage constitue également un moteur économique important dans la région. Ce fait est observable par l’augmentation de la valeur des livraisons qui est évaluée à deux milliards de dollars par année. Environ 160 établissements dans ce secteur fournissent de l’emploi à 5 200 personnes. La région de nombreux établissements de grande taille œuvrant dans le domaine des viandes, des produits laitiers, des pâtisseries et des croustilles. La transformation alimentaire constitue 40,6 % du PIB de la région, ce qui en fait le secteur le plus important.

La mise en marché
La popularité des marchés publics augmente d’année en année. Depuis 2007, leur nombre est passé de deux à sept sur le territoire. Selon le document du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, de plus en plus de citoyens perçoivent positivement les aliments produits localement. La demande des consommateurs de la Chaudière-Appalaches pour des produits locaux et régionaux est donc en forte croissance.

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