On tente d’éviter la grève au Georgesville
Les 71 employés de l’Hôtel Le Georgesville de Saint-Georges ne sont pas en grève actuellement (mercredi 21h30), selon le permanent du Syndicat des Métallos, Benoît Boulet. Un communiqué a toutefois été émis trop rapidement par le syndicat disant que la grève avait été déclenchée puisque l’employeur demeurait sur ses positions. Les parties patronale et syndicale ont négocié toute la soirée afin d’en arriver à un règlement. M. Boulet ne pouvait pas, lorsqu’il a été joint au téléphone en pleine réunion, nous dire si la situation semblait vouloir se régler.
La partie patronale avait jusqu’à 17h mercredi pour faire une offre aux employés. Au lieu de déposer une nouvelle offre, elle a préféré retourner à la table des négociations. Le principal point en litige est le salaire. «Depuis quatorze ans, nos membres ont eu des augmentations de salaires équivalentes à 0,14 $ l’heure par année. Les employés en ont tout simplement assez de payer pour travailler», a mentionné M. Boulet. Les autres points à régler pour la signature de la convention portent sur la définition du poste de cuisinier, le travail des cadres pendant que des travailleurs sont mis à pied, le minimum garanti facturé aux clients qui n’inclut pas les pourboires et l’attribution des pourboires.
«Nous signons partout au Québec dans le secteur syndiqué de l’hôtellerie des conventions collectives de trois ans qui accordent un minimum de 10 %. Nous demandons 13 %. C’est normal et fort raisonnable après 14 ans avec des augmentations d’à peine 1,2 % par année», a indiqué le permanent des Métallos dans le communiqué émis avant la rencontre avec l’employeur.
Le Syndicat des Métallos devrait faire connaître leurs intentions ce jeudi matin.
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