La production du bois à pâte sapin-épinette est stoppée momentanément
Les producteurs de bois de la Beauce ont appris la semaine dernière la fin précipitée de la production de bois à pâte sapin-épinette en date du 22 juin dernier. L'Association des propriétaires de boisés de la Beauce (APBB) a été forcée d'en décider ainsi en raison de l'arrêt subit des réceptions de bois à des usines de pâtes et papiers.
« L'arrêt des réceptions de bois pour une période de deux semaines en juin et juillet aux usines de Kruger et Abitibi Consolidated est venu aggraver une situation déjà perturbée par l'incapacité de Kruger à respecter la cédule de livraison prévue depuis le 1er janvier», élabore le directeur de la mise en marché de l’Association, Simon Rodrigue.
Les producteurs ont été avisés que l’inventaire du bois produit pour la première période de contingent se ferait en date du 22 juin. Toutefois, ils devront attendre de recevoir leur contingent de la deuxième période avant de produire, et cela est vrai aussi pour les contingents d’aménagement. Cet arrêt de production s’impose pour éviter que le bois produit ne réponde plus aux critères de qualité à la réception des usines.
L’industrie forestière québécoise rencontre plusieurs difficultés présentement dû à une surproduction de papier journal en Amérique du Nord combiné à la faiblesse du marché de la construction aux États-Unis puis de la montée précipitée du huard canadien.
La situation reste donc précaire tant pour les scieries que pour les papetières d’après M. Rodrigue. «Le meilleur reste à venir pour tout le monde. Retenons cependant que l’application des mécanismes du Règlement de contingent demeure essentielle pour éviter que des producteurs perdent de l’argent après avoir investi pour faire du bois», conclu le directeur de la mise en marché.
Nouveau venu à l’APBB
L’Association des producteurs des boisés de la Beauce a aussi accueilli un nouveau membre la semaine dernière. Elle a embauché Michel Roy à titre de Directeur des communications et projets, secteur Information-formation. Il a évolué pendant plus de 25 ans en journalisme dont plusieurs années en tant que directeur de l’information de l’hebdomadaire, l’Éclaireur-Progrès.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.