Romaro 2000 : les créanciers se rencontrent
Finalement, le sort de l’usine et des employés de Romaro 2000 demeurent toujours incertain. Les créanciers tenaient une réunion ce matin à Québec. Selon le représentant des 70 employés, Mario Pouliot, les offres d’achats ont été déposées, et l’on tranchera la question très prochainement.
Les 70 employés tentent de conserver leurs emplois à cette usine de Sant-Victor déclarée en faillite depuis plus de deux semaines. Rappelons que le syndic de faillite, Raymond Chabot, avait le mandat de liquider les installations de l’entreprise. Il recueillait les offres d’achat ce mardi. Une décision se fait donc attendre pour le choix du futur acheteur. L’une des six offres déposées provient d’une compagnie des régions ressources qui démantèlerait l’usine et la fin de Romaro 2000.
Cependant, Mario Pouliot garde toujours espoir dans le dossier. Il espère tout de moins récupérer le 4 % des employés. Mise sous la protection de la Loi sur les arrangements sur les créanciers des compagnies depuis le 7 décembre 2006, la compagnie doit 147 000 $ aux travailleurs. Cette même loi identifie les employés comme créanciers privilégiés, toutefois les banques dans ce cas-ci sont des créanciers garantis. D’après M. Pouliot, cela signifie que les banques seront les premières à bénéficier de remboursements. Romaro 2000 doit plus de 7,5 millions $ aux institutions financières BMO et RoyNat.
Si les travailleurs ne sont pas remboursés, ils pourront se faire rembourser leur 4 % par Normes du Travail. Cela pourrait s'échelonner sur une période de deux ans. M. Pouliot voudrait faire accélérer ce processus. «Ce 4 % représente des sommes considérables de plus de 1000 $ par employé», souligne-t-il.
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