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Plusieurs Québécois attirés par le boom immobilier de l’Alberta

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2 août 2007
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Que ce soit pour apprendre l’anglais, pour faire un bon coût d’argent ou tout simplement pour partir à l’aventure, toutes les raisons sont bonnes pour les Québécois d’aller s’installer dans l’autre belle province, c’est-à-dire l’Alberta. D’autant plus que grâce à son excellente économie, l’Alberta connaît présentement un important boom immobilier, ce qui permet aux Québécois de se trouver très facilement du travail dans le domaine de la construction.

Ainsi, plusieurs personnes de la Beauce et de Bellechasse décident chaque année de partir vers cette riche province du Canada. L’une d’entre elles est Julie Henry âgée de 24 ans qui, en janvier dernier, prenait l’avion pour Calgary. « Ici, les maisons sont vendues avant même d’être construites. On ne bâtit pas seulement quelques rues, mais bien des quartiers au grand complet », a mentionné Julie.

En effet, l’économie albertaine va tellement bien qu’il se construit plusieurs nouveaux quartiers chaque année à Calgary et à Edmonton. « En réalité, ça prend neuf mois à partir du salage jusqu’à la finition pour qu’une maison soit prête à être habitée », souligne Julie. Pour sa part, la jeune Québécoise travaillait à la finition extérieure des maisons en peignant celles-ci.

« Les gens qui vivent ici gagnent tous de très bons salaires et les maisons neuves sont vendues en moyenne pour 500 000$ », précise Julie. Plusieurs Québécois profitent donc de cet important boom immobilier et ce n’est pas le travail qui manque dans ce domaine. En effet, en Alberta le gouvernement n’exige pas les cartes de compétence sur les chantiers, ce qui est encore plus facile pour les Québécois. De plus, pour faire le même type de travail, les salaires offerts en Alberta sont meilleurs que ceux du Québec.

Ainsi, plusieurs petits entrepreneurs et travailleurs québécois s’installent à Calgary et à Edmonton pour vivre cette expérience. En effet, le milieu étant peu réglementé, il suffit de se procurer l’équipement nécessaire pour pouvoir être autonome.

Pour sa part, Julie est maintenant de retour au Québec pour poursuivre ses études à l’automne, « mais, dit-elle, j’ai vraiment aimé mon expérience et j’ai bien l’intension de retourner en Alberta l’été prochain pour me ramasser encore un peu d’argent pour la suite de mes études ».

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