41 élèves de Jésus-Marie assistent au Festival international de théâtre francophone de Trois-Rivières
Durant la fin de semaine du 15 au 17 mars, 41 élèves de l’école Jésus-Marie de Beauceville (EJM) ont participé au Festival international de théâtre francophone de la ville de Trois-Rivières.
Philippe Gobeil, qui est enseignant de théâtre et responsable du profil artistique à l’école Jésus-Marie, se fait d’ailleurs un devoir d’amener ses élèves à ce festival depuis six ans. Celui-ci collabore également à l’événement à titre de membre du conseil d’administration.
« Ce festival-là fait partie d’un grand réseau international, qui est le réseau ArtDRALA, et moi, à chaque année, je voyage dans ce réseau-là. Par exemple, y a un festival en Roumanie, à Moscou, en Bulgarie, au Québec, au Pérou, en Égypte. Et tout ce théâtre-là se fait en français. On est la seule école en Beauce qui est homologuée ArtDRALA. C’est comme un sceau de certification de qualité pour le théâtre », a-t-il d’abord expliqué.
Le groupe d’élèves, qui comprenait un groupe de 2e secondaire et un de 3e secondaire, ont notamment partagé la scène avec des groupes provenant de Lituanie, de Dubaï, de Turquie, mais également des quatre coins du Québec.
Pour ce qui est du groupe de 2e secondaire, les élèves étaient un peu nerveux, puisque c’était la première fois que ceux-ci présentaient une pièce à texte. Ils présentaient donc un extrait de leur spectacle qui aura lieu en fin d'année, Roméo et Juliette.
« C’est la première fois qu’ils jouaient devant un public, au-dessus de 350 personnes, et ils ont été fabuleux. Les critiques ont été dithyrambiques, soulignaient entre autres la grande maturité de jeu des jeunes. Ils ont été d’une précision chirurgicale, mais en même temps, très, très humains dans toute leur naïveté », a ajouté l’enseignant.
Il a d’ailleurs spécifié que cette pièce était celle qui lançait le festival, donc les élèves avaient beaucoup de pression, mais ceux-ci ont toutefois très bien performé.
La performance des élèves a d’ailleurs été accueillie et applaudie, et la qualité de leur travail a aussi été remarquée.
Les étudiants de l’école Jésus-Marie ont pu assister aussi à des ateliers donnés par des comédiens professionnels, comme des marionnettistes, des spécialistes du jeu clownesque, des metteurs en scène de Montréal ou de Québec. Ce sont des artistes émergents qui ont notamment animé ces ateliers d’une durée de 1 h 15, et qui portaient entre autres sur le théâtre de l’objet, la rythmique ou l’improvisation. Tous les élèves ont ainsi pu faire deux ateliers.
« C’est le fun de voir d’autres profs de théâtre que moi, de voir différentes pratiques, différentes techniques. Y avait six finissants du Conservatoire d’art dramatique de Québec. De ces six finissants-là, y a un de mes anciens élèves, David Boily, de Jésus-Marie, qui a connu le théâtre avec moi. La première fois qu’il avait joué devant public, c’était au Festival de Trois-Rivières. Donc, y revenait un peu à la maison », a aussi mentionné le professeur de théâtre.
Une rencontre avec Annick Lefebvre
Les élèves de 3e secondaire ont également eu la chance, lors de ce voyage, de rencontrer l’auteure Annick Lefebvre. Celle-ci a rencontré les élèves afin d'assister à l’adaptation par Philippe Gobeil de son conte urbain, Ce qui dépasse.
« J’ai choisi d’adapter un texte d’Annick Lefebvre, que j’aime beaucoup et qui est un peu partout ces jours-ci. Elle a fait l’adaptation de "Antigone" à Québec, elle a eu un grand succès avec "ColoniséEs", elle va s’envoler bientôt pour la France faire d’autres adaptations », a-t-il signalé.
L’enseignant a d’abord pris contact avec l’auteure pour lui signifier qu’il avait choisi l’un de ses textes pour l’adapter et pour lui demander comment honorer ses droits d’auteur. C’est ainsi que celle-ci, touchée par la démarche, lui a proposé cette rencontre.
En plus d’assister à la performance des élèves, madame Lefebvre a remis à chacun un livre dédicacé de l’une de ses pièces de théâtre qu’elle a écrit il y a quelques années.
Un séjour intense et enrichissant
Philippe Gobeil a affirmé que ce voyage de deux jours et demi avait été un séjour intense de théâtre.
Les étudiants ont eu la chance de voir beaucoup de pièces, de participer à des ateliers, mais aussi, de pouvoir obtenir de la rétroaction sur leur travail, ou d’assister à des spectacles professionnels. Une fin de semaine exigeante, mais somme toute enrichissante pour eux.
L’enseignant ne retire de ce voyage que du positif pour ses élèves.
« Moi, ce que ça me confirme, de tous les commentaires que j’ai eus, c’est que, à l’école Jésus-Marie, on a du théâtre de haut calibre », a-t-il finalement conclu.
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