Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Djordan Lemay

Un Beaucevillois crée des sculptures de personnages de films d'horreur

durée 18h00
25 octobre 2020
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Léa Arnaud
email
Par Léa Arnaud, Journaliste

Djordan Lemay de Beauceville est tatoueur depuis 13 ans et s’est découvert il y a quelques mois une passion pour la sculpture de personnage de films d’horreur.

En effet, ce Beauceron de 28 ans a adopté la sculpture lors de la période de confinement que nous avons connue cette année.

« Je suis collectionneur et je me cherchais un Chucky réaliste depuis plusieurs années. Je n’en trouvais pas qui me convenait alors je me suis dit que j’allais le faire moi-même. J’avais commencé un peu il y a quelques années, mais ce n'était jamais parfait, c’est seulement au confinement que j’ai pu prendre le temps de le faire bien. » A expliqué l’artiste lors de son entrevue avec EnBeauce.com.

Pour concevoir ses personnages, Djordan les sculpte dans l’argile avant de couler un moule de latex par-dessus. Ensuite il remplit le moule de résine et obtient un personnage en plastique.

Il a tout appris par lui-même, à force d’essai-erreur et de patience. Il a d’abord fait un prototype de Chucky qui a mené à une commande alors il a peaufiné sa technique et s’est amélioré à force de pratique.

« Pour faire une sculpture de A à Z ça peut prendre un mois. À date j’en ai déjà fait cinq ou six, Chucky, Anabelle, Freddy, etc. Une fois que j’ai fait le moule, je peux refaire plusieurs exemplaires d’un personnage. Chucky par exemple je l’ai déjà fait six à sept fois. » A préciser Djordan.

Grâce à sa page Facebook sur laquelle il présente ses créations, il a déjà vendu un personnage au Japon et plusieurs à Montréal. Ce sont des objets rares et difficiles à trouver, ce qui lui amène des clients depuis le Mexique, la Californie et partout dans le monde.

Finalement, le Beaucevillois a dit avoir repris le tatouage depuis la réouverture des salons, mais a réduit ses heures pour pouvoir consacrer plus de temps à la sculpture.

« Je ne veux pas arrêter le tatouage, car c’est une grosse partie de ma vie, mais honnêtement ça m’a créé un doute. J’aime vraiment faire ces sculptures. Mais si j’avais une offre pour travailler dans le cinéma c’est sur que je le ferais. » A-t-il conclu. 


 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 14h00

Le livre Pages d’histoire de la Nouvelle-Beauce lancé à Sainte-Marie

Le livre Pages d’histoire de la Nouvelle-Beauce, présentant les propos de Denis Sylvain recueillis par Raymond Beaudet, a été officiellement lancé le vendredi 25 avril à la bibliothèque Honorius-Provost de Sainte-Marie. Cette  activité avait lieu dans le cadre du Programme de soutien aux créateurs mariverains de la Ville de Sainte-Marie et ...

Publié hier à 12h00

Isabelle Rosa et Anne-Marie Thériault exposées par la Fondation Santé Beauce-Etchemin

La Fondation Santé Beauce-Etchemin a lancé l’édition 2025 de sa Galerie d’art, un projet qui met en lumière le talent d’artistes d’ici tout en soutenant les soins de santé dans notre région.  Cette année, les œuvres d’Isabelle Rosa ont été installées au CHSLD de Beauceville, tandis que celles d’Anne-Marie Thériault prennent place à l’Hôpital de ...

Publié le 27 avril 2025

La première Fiesta Beauce Salsa est réussie!

La Fiesta Beauce Salsa a été un heureux succès grâce aux 200 personnes qui ont participé à cette toute première édition tenue samedi à Saint-Georges. « Ça a été au-delà de mes espérances (...) Les spectacles se sont très bien déroulés, c’étaient des shows de très bonne qualité », a confié l’organisateur de ce premier festival de danse latine en ...

app-store-badge google-play-badge