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Voie de contournement à Lac-Mégantic

Frontenac conteste les résultats hydrogéologiques de Transports Canada

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16 janvier 2024
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Germain Chartier
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Par Germain Chartier, Journaliste

La municipalité de Frontenac a indiqué, ce mardi 16 janvier, contester les résultats de l'étude hydrogéologique Arrakis, mandaté par Transports Canada, concernant les puits résidentiels de ses habitants.

Ces études avaient pour but de tester l'eau des résidences de citoyens de trouvant à proximité de la future voie de contournement ferroviaire. 

En effet, après la réalisation de cette étude, près de 2/3 des citoyens ont reçu une lettre indiquant un dépassement des normes, selon le Règlement sur la qualité d'eau potable du Québec. 

« À la suite d’appels de citoyens, la Municipalité de Frontenac a pris connaissance de cette lettre. Nous avons demandé immédiatement à Transports Canada de connaître les résultats officiels. Nous avons reçu un document avec les résultats sans les adresses ce qui nous empêchait d’avertir les citoyens et de faire de la sensibilisation », a mentionné Gaby Gendron, maire de la Municipalité de Frontenac.

« Il faut comprendre que nos citoyens ont vécu quelques semaines dans l’incertitude à savoir si
leur eau était potable ou non sans connaître réellement les résultats
».

Deux études et deux résultats différents

Un peu plus tard, un des citoyens touché par un avis de dépassement a décidé de comparer les résultats de Transports Canada, à son test d'eau selon les normes du Règlement sur la qualité de l’eau potable au Québec (article 30 et annexe 4). Les résultats étaient très différents.

La Municipalité de Frontenac a alors également demandé à son opérateur d'eau potable d'effectuer à son tour plusieurs tests d'eau dans différentes résidences du secteur concerné. Là encore, les résultats étaient bien différents de l'étude demandée par Transports Canada. 

« Je demande à Transports Canada de recommencer les tests d’eau de l’entièreté des citoyens de notre municipalité qui ont été analysés dans le cadre de ce projet et que ces tests soient effectués par la firme d’hydrogéologie engagée par la Municipalité de Frontenac aux frais de Transports Canada », a complété Gaby Gendron.

La municipalité a ajouté qu'elle détenait des témoignages de citoyens qui confirment que le processus d’échantillonnage des tests d’eau, utilisé par Arrakis, n’a pas été effectué selon le Règlement sur la qualité d’eau potable au Québec.

« L’objectif est que si les résultats des tests d’eau devaient être utilisés à un moment ultérieur dans le processus de construction de la voie de contournement, nous aurons fait les démarches selon les règlements en place pour s’assurer d’avoir des tests qui reflètent la réalité de notre nappe phréatique actuelle, car présentement, si on se fie aux résultats obtenus, la majorité de l’eau, que nos citoyens utilisent dans ces secteurs, n’est pas potable », a-t-il conclu.

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