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Incendies à Saint-Honoré de Shenley : où en sont les reconstructions?

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12 octobre 2013
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Yanik B. Lessard
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Par Yanik B. Lessard, Journaliste

En deux ans à peine, la municipalité de St-Honoré de Shenley a subi de  nombreux incendies majeurs. Depuis 2011 seulement, plusieurs bâtiments importants sont partis en fumée. L’épicerie Bonichoix, la salle communautaire, l’usine Sartigan et la scierie Carrier & Bégin comptent parmi les édifices que les flammes ont ravagés. Pour le petit village de 1600 habitants, la reconstruction de ces bâtiments est essentielle, notamment pour l’emploi et l’accès aux services.

Situations différentes selon les dégâts

 La reprise des activités ne se fait pas partout à la même vitesse. Par exemple, à l’usine Sartigan, l’interruption de la production fut de courte durée. En effet, quelques jours à peine après l’incendie, l’usine avait recommencé ses activités. Ainsi, les employés avaient pu conserver leur emploi, moyennant quelques changements d’horaires. Cela s’explique par le fait qu’une partie de l’usine avait été épargnée par les flammes. La reconstruction s’était donc faite sans l’arrêt total de la production.

Aujourd’hui, les conséquences de l’incendie sont définitivement chose du passé pour l’usine Sartigan. Les bâtiments incendiés ont été complètement refaits, et ce, au coût de 10 millions de dollars.

Scénario différent chez Carrier & Bégin

Toutefois, chez Carrier & Bégin, la reprise des activités n’a pu se faire aussi rapidement.  Suite à l’incendie, la scierie était une perte totale. Conséquemment, la direction n’a eu d’autre choix que de suspendre ses opérations. Certains employés ont dû être relocalisés et d’autres mis au chômage. Heureusement, la reconstruction achève. Effectivement, le propriétaire, M. Christian Carrier, estime que la scierie reprendra ses activités, au plus tard, à la mi-novembre.

Par ailleurs, la reconstruction, au coût de 9 millions de dollars, a permis à M. Carrier de doter son entreprise d’instruments à la fine pointe de la technologie.

L’épicerie est de retour elle aussi

Quant à l’épicerie du village, il aura fallu plus de deux ans avant qu’elle soit reconstruite. C’est le 17 juillet 2013 que les nouveaux propriétaires, Syndia et Tania Champagne, ont inauguré l’ouverture de l’épicerie Shenley, à l’endroit même où avait brûlé le Bonichoix. D’ailleurs, M. Jean-Pierre Gingras, ancien propriétaire du Bonichoix, a aidé les sœurs Champagne à la fondation de leur nouveau commerce. En effet, il leur a remis 20 000 $. Cet argent avait été amassé en 2011 par les citoyens qui souhaitaient voir M. Gingras rebâtir son  magasin.

Sans établissement alimentaire depuis le 16 janvier 2011, les habitants de St-Honoré se retrouvent donc, à nouveau, avec une épicerie près de chez eux.  Évidemment, les citoyens en sont très heureux, notamment pour la proximité des services alimentaires.

Force de caractère

En somme, le seul bâtiment qui n’a toujours pas été reconstruit est la salle communautaire. Malgré tout, on peut affirmer que la municipalité de St-Honoré ne s’est pas laissé abattre par la malchance. Frappé plus souvent qu’à son tour par le mauvais sort, le village a été en mesure de rebâtir. Espérons que le futur soit plus favorable pour la petite municipalité, elle qui a eu à faire preuve de caractère ses dernières années. 

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