Dr Claude Pomerleau reviendra devant le conseil de discipline du Collège de médecin en 2012
Le 28 novembre dernier, le gynécologue obstétricien Claude Pomerleau a comparu à nouveau devant le conseil de discipline du Collège des médecins en lien avec une plainte déposée en janvier 2011. Ce médecin de Saint-Georges a reconnu sa culpabilité sur deux actes dérogatoires à l’endroit d’une patiente lors de cette audience disciplinaire. Dr Pomerleau, qui cumule près d'une quarantaine d'années d'expérience, comparaîtra à nouveau devant ce conseil en 2012. Aucune date n’a été avancée pour le moment.
La plus récente plainte dont fait l’objet le médecin Pomerleau n’implique pas l’hôpital de Saint-Georges. Cette fois, les faits reprochés remontent au 27 novembre 2009 lors d’une visite en cabinet privé. Le conseil de discipline du Conseil des médecins juge que le Dr Pomerleau a prescrit une « thérapie trop agressive sans vérifier l’état générale » d’une patiente. Cette dernière souffrait de saignements postménopausiques reliés à une atrophie endométriale. La septuagénaire a donc été exposée à des « effets secondaires graves et à une complication thrombotique » selon la plainte recueillie par le Collège des médecins.
Plus loin, on reproche aussi qu’il a tenu inadéquatement le dossier de cette patiente. Bref, la plainte fait état de sa négligence quant à la lisibilité de ses notes, de produire un sommaire du dossier, et de mettre à jour la liste des médicaments de cette patiente qu’il a suivie et traitée pendant plusieurs années pour plusieurs conditions. Ces actes dérogatoires contreviennent à l’article 47 du Code déontologie des médecins.
Le conseil de discipline du Collège des médecins annoncera dans la prochaine année les sanctions qui pourraient lui être imposées dans ce dossier. Il pourrait s’agir d’une amende, une réprimande, une radiation temporaire ou permanente, ou une nouvelle limitation.
Dans le passé, il s’est fait imposer plusieurs limitations dans sa pratique. En 1999, on lui a notamment interdit de pratiquer des accouchements par césarienne. Depuis 2006, il ne peut plus pratiquer des accouchements à risque alors qu’en 2008, il ne peut plus utiliser des forceps pour pratiquer des accouchements. Il avait été reconnu coupable en 2010, soit d'avoir mal utilisé les forceps lors de deux accouchements pratiqués en 2006 et en 2008. Dans l'un des cas, le bébé avait subi un traumatisme oculaire et, dans l'autre, il avait subi une blessure à la tête.
Ce médecin a été suspendu de l'Hôpital de Saint-Georges en juin après avoir été reconnu coupable de divers manquements. Dr Pomerleau continue de pratiquer à la Polyclinique Saint-Georges.
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