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La CNESST présente les conclusions de son enquête quant au décès d’un travailleur chez Béton Bolduc

durée 11h26
25 octobre 2016
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Julio Trepanier
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Par Julio Trepanier, Journaliste multimédia

À la suite du décès d’Yvan Hallé chez Béton Bolduc à Sainte-Marie le 24 février dernier, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) pointe principalement du doigt, au terme de son enquête, une mauvaise gestion des méthodes de contrôle des énergies dangereuses lors de la réparation d’un équipement.

Rappelons que le travailleur, un mécanicien au service de l’entreprise Béton Bolduc, a perdu la vie lorsqu’il a été coincé par une pièce mobile de la machine qu’il réparait.

La CNESST indique que la réparation d’un circuit hydraulique a été effectuée alors que ce dernier était sous pression en maintenant en position élevée la pièce mobile d’une cercleuse horizontale. Lorsque le circuit hydraulique s’est dépressurisé, la victime s’est alors retrouvée coincée entre la partie fixe et la partie mobile de l’équipement.

Finalement, la CNESST estime que la gestion des méthodes de contrôle des énergies dangereuses lors de la réparation d’un équipement était déficiente alors qu’aucune méthode de cadenassage, de procédé de contrôle des énergies dangereuses ou fiche de cadenassage n’avait été élaborée pour la cercleuse horizontale.

Les exigences de la CNESST

À la suite du décès, la CNESST a interdit l’utilisation de la cercleuse. Des correctifs ont aussi été exigés avant que les travaux de maintenance, de réparation ou d’entretien puissent reprendre sur cet équipement. De plus, l’élaboration d’une procédure de maîtrise des énergies dangereuses propres à la cercleuse a été demandée.

L’employeur s’est conformé à ces exigences.

Constat d’infraction à Béton Bolduc

Un constat d’infraction a par ailleurs été donné à l’entreprise Béton Bolduc. Pour ce type d’infractions, le montant de l’amende varie de 16 317 $ à 65 269 $ pour une première offense, et il pourrait atteindre 326 349 $ en cas de récidive. Le montant total que devra payer l’entreprise de Sainte-Marie sera déterminé par la Cour du Québec puisque la cause est présentement en procédure devant les tribunaux.

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