Sainte-Marie remporte un prix en infrastructures municipales du MAMROT
L'usine d'eau potable de Sainte-Marie a été inauguré plus tôt cette année.
François Payette, directeur, direction des infrastructures-Montréal, au MAMROT, Bernard Boulanger, chargé de projets, Service de l’ingénierie, Ville de Sainte-Marie, Bruno Gilbert, directeur du Service de l’ingénierie, Ville de Sainte-Marie, Harold Guay, maire de la Ville de Sainte-Marie, Jacques Boutin, trésorier de la Ville de Sainte-Marie, Éric Forest, président du conseil d’administration du CERIU et maire de Rimouski.
Le 16 novembre dernier, dans le cadre du congrès INFRA 2010, le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT) a décerné le prix infrastructures municipales à la Ville de Sainte-Marie pour son projet d’usine d’eau potable. En juin dernier, les autorités mariveraines ont inauguré cette première usine à procédé membranaire de type ultrafiltration (UF) à fibres creuses submergées.
Ce prix souligne l'initiative de localités québécoises et de leurs partenaires qui ont réalisé des solutions en vue d’assurer la pérennité des infrastructures municipales tout en améliorant les services aux citoyens. Ce prix permet aussi aux municipalités et à leurs partenaires de s’illustrer et de partager leurs expériences et leurs connaissances.
Le jury a choisi le projet de la Ville Sainte-Marie pour ses dimensions d’innovation technologique, d’impacts environnementaux et de gestion efficace. Les autres finalistes de cette catégorie étaient Dorval et La Durantaye.
Cette nouvelle infrastructure est en fonction depuis le 5 mai. Construite au coût de 27,6 M$, elle dessert plus de 10 000 habitants en plus d’avoir un impact minime sur l’environnement. En effet, l’usine ne rejette que 5 % de l’eau qu’elle utilise pour la filtration, et possède un réservoir de 12 500 m3. La filtration membranaire permet une plus grande rétention des virus et des bactéries.
Rappelons que le conseil municipal a financé la construction en raison d’une taxe de 1 % sur les impôts fonciers en 2003 afin de préparer la construction de cette usine. L’état québécois avait aussi alloué une somme de 13 millions $. De 2008 à 2010, la construction du bâtiment a été confiée à la firme Pomerleau, tandis que la compagnie Wilfrid Allen s’est chargée de la station de pompage.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.