Projet d’amphithéâtre à Québec : Côté déplore que Charest a lancé la serviette avec le fédéral
Tout comme son parti, le président du Parti québécois du comté de Beauce-Sud, André Côté, a lui aussi manifesté sa grande déception sur le premier ministre du Québec, Jean Charest dans le projet d’amphithéâtre de la Ville de Québec. Il critique notamment le premier ministre d’avoir capituler bien avant d’avoir mener la bataille pour que le gouvernement conservateur de Stephen Harper finance une partie du projet.
«Pourquoi Jean Charest baisse-t-il si facilement les bras et refuse t-il de se battre aux côtés du maire (Régis) Labeaume pour que le gouvernement du Canada verse sa juste part dans le projet d’amphithéâtre multifonctionnel à Québec?» se demande Côté.
Le président de l’Association de Beauce-Sud aurait voulu que le premier ministre en guise de respect des contribuables québécois et beaucerons se dresse devant Ottawa pour réclamer son dû. «La moindre des choses pour Jean Charest, aurait été pour lui, de se dépêcher à enfiler ses culottes blindées et ses bottes à tuyau et d’aller chercher une partie de notre argent à Ottawa, pas d’abandonner les contribuables québécois et beaucerons. À entendre les propos de M. Charest, c’est comme si ces millions de dollars pour le projet d’amphithéâtre ne sont pas nécessaires. Je suis estomaqué», a déclaré Côté.
Par ailleurs, le président de l’association beauceronne du PQ a rappelé les propos du ministre libéral Sam Hamad qui soutenait déjà que si le fédéral embarque financièrement dans le projet d’amphithéâtre, la contribution de l’État québécois diminuerait d’autant.
Côté écorche Bernier et les conservateurs
Dans ce même communiqué de presse, le président du PQ de Beauce-Sud réfute également le raisonnement trompeur des députés conservateurs du Québec dont le celui de la Beauce, Maxime Bernier que la part financière du secteur privé n’est pas suffisante. «Le maire Labeaume s’est trouvé un partenaire privé crédible en la personne Pierre-Karl Péladeau dont la contribution financière s’ajoute à celle de l’équipe J’ai ma place. Josée Verner et tous les autres députés conservateurs du Québec souffrent d’aveuglement volontaire dans ce projet d’amphithéâtre. Ils devront en payer le prix lors de la prochaine élection fédérale», pense M. Côté.
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