L'avenir du tronçon ferroviaire pose des incertitudes quant au coût de la piste cyclable Robert-Cliche
Le coût de construction de la piste cyclable d’une longueur de 32,5 km entre Vallée-Jonction et Notre-Dame-des-Pins pourrait subir des modifications à la suite de la prochaine étude sur le potentiel de commercialisation du chemin de fer du Québec Central. Ces incertitudes quant au coût final du projet rendent le financement gouvernemental plus difficile et plus long à obtenir que prévu d’après le CLD Robert-Cliche.
Dernièrement, les rencontres orchestrées par le comité de piste cyclable auprès de diverses instances gouvernementales et des Conférences régionales des élus (CRÉ) de Chaudière-Appalaches et de l’Estrie se révèlent positives pour le projet d’aménagement de la piste cyclable. Devant cette impasse où le coût réel de construction du projet demeure incertain, le comité de piste cyclable adhère à la position des diverses instances gouvernementales qui désirent attendre les résultats de cette étude réalisée d’ici la fin de l’année 2011 avant d’engager une aide financière.
C’est au nom de la « saine gouvernance des fonds publics que le CLD et la MRC Robert-Cliche réitèrent leur soutien à cette étude sur le potentiel de commercialisation du Québec Central afin de faire la lumière dans ce projet de relance ferroviaire. »
Un écart de 14 M$
D’après le projet déposé devant le BAPE, une somme de 20 M$ serait nécessaire pour construire la piste cyclable en marge de la voie ferroviaire. Advenant que le gouvernement choisisse le démantèlement de la voie ferrée, construire la piste sur l’emprise ferroviaire coûtera que 6 M$. « D’un côté comme d’un autre, nous serons gagnant », mentionne Daniel Chaîné directeur du CLD.
Certes, M. Chaîné siégeant tant sur le comité de la piste cyclable que sur celui du comité de l’étude sur le potentiel de commercialisation du Québec Central, rapporte que la restauration du tronçon concerné soit de Vallée-Jonction jusqu’au Lac-Frontière pourrait être bénéfique pour la région. Toutefois, il reconnaît la vétusté du réseau et de ses ponts. Il note que le MTQ a dû défaire des rails à Saint-Georges.
Ces nouveaux délais pourraient repousser les travaux de la piste cyclable en 2012 voire en 2013. Le projet suit cependant son cours. « Nous allons mobiliser les gens afin de recruter des administrateurs pour la création d’une corporation sans but lucratif pour préparer la campagne de financement public de la piste cyclable », remarque M. Chaîné.
Au cours des prochains mois, le comité vise la rédaction d’une entente intermunicipale et inter-MRC pour la répartition des coûts de construction et d’entretien de la piste cyclable.
1 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.