Roger Carette regrette d'avoir des genoux fragiles !
Si ces genoux avaient été en meilleure santé, Roger Carette assure qu’il aurait brigué les suffrages pour un autre mandat. C’est ce que l’ex-maire de Ville de Saint-Georges et maintenant un « simple citoyen », a affirmé lors du point de presse donné ce matin par le Regroupement des citoyens pour le maintien du Service de police de Saint-Georges.
« Si j’avais eu deux genoux qui avaient de l’allure, je pense que je serais encore maire. Bien, j’aurais offert mes services. Je pense que les gens m’auraient appuyé pas pour moi, mais en fonction de mon équipe que j’avais. J’ai eu des gens extraordinaires qui étaient travaillants », soulignait ce dernier.
Son message ne se veut pas une intention d’un retour en politique municipal à près de 20 mois des prochaines élections municipales. « Mes genoux sont finis, bien que ma tête est encore correcte selon mon entourage immédiat », a lancé M. Carette.
Déçu de la tournure actuelle
Lors de son point de presse, il a vertement critiqué l’administration actuelle pour avoir saccagé les projets tels que le complexe culturel, de centre d’activités physique régional et de marché public. Maintenant, il s’inquiète de la situation actuelle prévalant pour le service de police municipale. « Je pensais que l’équipe qui faisait suite à notre extraordinaire équipe aurait été capable de continuer ces projets-là. Ils n’ont pas été capables, c’est tout. Ce n’est pas qu’ils sont malhonnêtes, mais ils sont tout simplement et profondément mal éclairés. »
Le maire trifluvien fait jaser Carette
Les propos d’Yves Lévesque, maire de Trois-Rivières tenu lors du dîner rencontre tenu jeudi dernier à Saint-Georges répugne au plus haut point l’ex-maire Carette. Lors de sa conférence, M. Lévesque a critiqué certains principes démocratiques, dont les référendums et registres. « Il a fait un appel à la dictature digne de l’Allemagne de 1934… C’est un langage de dictateur. Ce n’est pas les seuls à avoir. Cela me répugne au plus haut point. Nous sommes dans les années 2000, les gens sont instruits et les jeunes sont débrouillards. On ne peut pas tolérer que des choses soient dites ainsi », insiste M. Carette.
D’autres propos ont aussi irrité ce dernier à propos du complexe culturel. La semaine dernière, M. Lévesque avait mentionné que les référendums cela ne se gagne pas au Québec parce que les gens votent contre un projet. Il avait déploré au passage que Saint-Georges eût perdu les subventions liées à ce projet au centre-ville. « Ce n’est pas vrai que les gens ont voté contre le projet de centre culturel, mais plutôt contre sa localisation. La salle de spectacle devait se trouver à côté de l’église l’Assomption et non dans un trou de la première 1re Avenue », croit-il.
Bien que la population ait voté contre le règlement d’emprunt en référendum, l’administration municipale avait le choix de construire la salle de spectacle sur le site de la Maison Lacroix, mais rien n’a été fait d'après M. Carette. « Je vous garantis que l’argent était sur le coin de la table même un an après le rejet du référendum (tenu le 6 juin 2010)… La maison Lacroix, c’est situé au centre-ville économique de Saint-Georges », rappelle l’ancien maire.
Il demande maintenant de ne pas culpabiliser les gens du Comité vérité « qui ont travaillé énormément fort dans ce dossier », plaidant en faveur du projet de l’Assomption.
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