La SQ sera mieux nantie pour contrer la cyberpédophilie selon Robert Dutil
En point de presse aujourd’hui, le ministre de la Sécurité publique, et député de Beauce-Sud, Robert Dutil, a réitéré les volontés du gouvernement de lutter contre la cyberpédophilie. Il a rappelé l’ajout de 25 ressources à la Sûreté du Québec pour contrer ce phénomène.
Le ministre Dutil, a évoqué que l’ajout de ressources était la première mesure pour améliorer la détection et la répression. En tout, 21 policiers et quatre employés civils s’ajouteront à une escouade de 79 employés déjà en poste pour contrer la cybercriminalité. La moitié de ces personnes étaient déjà consacrées à la cyberpédophilie. La commande est de plus en plus lourde mentionnait M. Dutil. Le nombre de plaintes est passé en l’espace de près de cinq ans de 100 à 400 annuellement.
« L’ajout de ressources était plus criant en raison de l’augmentation du phénomène que l’on constate sur Internet. C’est un instrument fantastique pour toutes sortes de raisons, il est aussi mal utilisé pour faire des choses inadmissibles et odieuses », rapporte le ministre beauceron.
La SQ collabore aussi étroitement avec les corps policiers à travers le monde lutte afin de lutter contre ce phénomène. Le ministre rappelait que l’échange de photos de pédophiles est de plus en plus répandu. « Ces photos sont des victimes, des enfants », déclare ce dernier.
L’ajout de nouvelles ressources fait partie d’une stratégie globale reposant sur quatre axes : la détection et la répression, l’information et la sensibilisation, la prévention et l’intervention ainsi qu’un nouveau projet de loi. Celui-ci devrait être déposé au cours des prochains mois afin de protéger les enfants contre la cyberpornographie juvénile. M. Dutil n’a pas voulu en dévoiler la teneur puisqu’il n’a toujours pas été déposé à l’Assemblée nationale. « Le combat, il faut le mener constamment et avec les forces nécessaires », insiste M. Dutil.
Les parents ont une influence à exercer
Le ministre Dutil rappelle aussi aux parents qu’ils ont un rôle à jouer dans cette lutte à la cyberpédophilie. « Les parents doivent savoir qu’il y a des choses inadéquates sur Internet. Il y a une surveillance à faire des parents. Cela commence par là », insiste ce dernier.
À titre de bon exemple, il a cité le cas de certains parents laissant leurs enfants et préadolescents utiliser l’ordinateur dans le salon au lieu dans leur chambre. Ainsi, ils peuvent garder un œil sur ces derniers.
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