L’aéroport de Saint-Georges convient aux besoins locaux
Avec l’ajout des équipements améliorant la sécurité de l’aéroport régional de Saint-Georges, le maire François Fecteau est d’avis que les installations répondent assez bien aux besoins régionaux.
La Ville a reçu lundi un investissement de 66 000 $ de l’État québécois pour acquérir une station météorologiques automatisée, un décéléromètre en plus d’effectuer certains travaux à l’aéroport. Ces projets coûteront près de 143 000 $. «Cet équipement a un rôle de développement régional. Il joue un rôle essentiel pour nos entreprises. L’ajout d’équipements permet d’améliorer l’usage de cette infrastructure », insiste M. Fecteau
Fréquentés à raison de 3500 mouvements d’aéronefs annuellement, l’aéroport est un point névralgique pour le développement socioéconomique puisque 40 % de l’achalandage est pour les affaires et 60 % pour les plaisances. Récemment, il est aussi possible de faire l’entretien de petits avions.
Selon M. Fecteau, la ville se doit de garder l’œil ouvert pour de nouvelles possibilités pour attirer encore plus de mouvements d’aéronefs.
Prochaine étape : l’agrandissement de la piste
Bien que l’aéroport régional de Saint-Georges est doté d’une piste de 5112 pieds de longueur et de 75 pieds de largeur conforme pour sa taille, Saint-Georges aimerait bien répondre à la demande des pilotes et l’agrandir. «Présentement, cela répond très bien aux demandes, mais il faut penser à l’avenir», a évoqué le maire Fecteau.
«L’élargissement de la piste serait un autre élément pour contribuer à la sécurité de l'aéroport », ajoute ce dernier.
Toutefois, la Ville n’est pas admissible à un programme d’aide du ministère du Transports du Canada pour réaliser ce projet d’importance. D’après le directeur général de la municipalité, Marcel Grondin, l’aéroport de Saint-Georges devrait avoir une ligne commerciale hebdomadaire pour être considéré comme un aéroport et non un aérodrome aux yeux du gouvernement fédéral.
Pour le moment, il est hors de question que Saint-Georges assume à elle seule ce projet d’agrandissement qui pourrait coûter jusqu’à 3,5 M$ selon M. Grondin.
Depuis 2000, le Conseil des aéroports du Québec fait toujours pression auprès du gouvernement fédéral pour l’instauration d’un programme d’aide aux petits aéroports, mais en vain. Il faut dire que depuis 1993, Transport Canada a cessé de subventionner ces aéroports locaux et municipaux sans vols commerciaux.
Instauré en 1974, l’aéroport de Saint-Georges est situé à 10 minutes du centre-ville. Il est considéré comme un équipement supralocal à la MRC de Beauce-Sartigan.
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