Les Québécoises et les Québécois invités à s'exprimer sur la Charte des valeurs
Bernard Drainville, ministre responsable des Institutions démocratiques et de la Participation citoyenne, tient à rappeler que les Québécoises et les Québécois qui souhaitent s'exprimer sur la Charte des valeurs bénéficient d’un peu moins d’une semaine pour le faire. Pour se prononcer sur la Charte, le grand public est donc invité à se rendre sur le site nosvaleurs.gouv.qc.ca . Notez que dès minuit le mardi 1er octobre, le site Internet demeurera en activité, mais il ne sera plus possible d'y laisser des commentaires.
Les commentaires recueillis seront pris en compte par le ministre Drainville pour la rédaction finale du projet de loi qu'il présentera afin d'affirmer la neutralité religieuse de l'État, encadrer les demandes d'accommodement religieux et affirmer certaines valeurs québécoises, dont l'égalité entre les femmes et les hommes.
Rappelons que les cinq orientations proposées par la Charte des valeurs sont les suivantes : baliser les accommodements et inscrire la neutralité religieuse de l’État, prévoir un devoir de réserve et de neutralité pour le personnel de l'État, encadrer le port des signes religieux ostentatoires, rendre obligatoire le visage à découvert lorsqu'on donne ou reçoit un service de l'État, et finalement, établir une politique de mise en œuvre pour l'administration gouvernementale.
« Depuis seulement deux semaines, plus de 130 000 Québécoises et Québécois ont visité le site nosvaleurs.gouv.qc.ca, et plus de 16 000 personnes s'y sont exprimées. […] J'en profite pour remercier tous ceux et celles qui nous ont fait part de leurs commentaires et inviter les Québécoises et les Québécois à poursuivre le débat, dans le respect des uns et des autres. Ce que nous proposons, c'est un véritable projet de société, un projet d'avenir pour le Québec, afin que nous puissions vivre dans une société où il y aura plus d'égalité, d'harmonie et de cohésion. Un projet pour nous rassembler autour de nos valeurs communes », affirme Bernard Drainville.