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Une marche qui avait du chien

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6 mai 2009
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Une dizaine de représentants de la SPA Beauce-Etchemin ont pris part, dimanche dernier, à une manifestation visant à dénoncer les pratiques cruelles qu'on retrouve trop souvent dans les usines à chiots du Québec. Ceux-ci joignaient leur voix, ainsi que les jappements de leurs chiens, à celles d'environ 300 personnes qui militaient pour la défense des animaux et qui s'étaient réunies devant l'Assemblée nationale. Des manifestations ont aussi eu lieu en Estrie, devant le bureau de Jean Charest à Sherbrooke.

Des lois qui manquent de mordant
Les militants réclament des normes qui encadreraient la pratique, des lois plus sévères, plus d'inspecteurs pour dénicher les contrevenants, de même que des peines plus lourdes pour ces derniers. La porte-parole de la SPA Beauce-Etchemin, Céline Doyon, prenait part à cette marche et fait état de peines de l'ordre de quelques centaines de dollars ou de travaux communautaires. « C'est gens là ils vendent un chien et ça paye leur amende, déplore la dame. Si jamais on obtient que, ces gens cruels là, on leur enlève le droit d'avoir des animaux et d'en faire de l'élevage, ce sera déjà mieux. »

La manifestation avait lieu dans l'espoir d'être entendu par le ministère de l'Agriculture, qui tient actuellement une table de concertation sur le sujet. « Laurent Lessard veut que le Québec perdre sa réputation de capitale des usines à chiots », mentionne Mme Doyon, en soulignant que nos voisins, soit aux États-Unis ou en Ontario, ont déjà pris de sérieuses mesures pour contrer ce fléau.

Des usines en Beauce
Le problème, c'est que les contrevenants s'en viennent chez nous brasser leurs sombres affaires. D'après les organismes de défense des animaux, il y aurait environ 2 000 usines à chiots au Québec. « Dans la Beauce, il y en a aussi. Je ne peux pas vous dire combien, parce que c'est clandestin, mais on sait qu'il y en a et on en connaît plusieurs. Cependant, c'est très difficile d'intervenir, parce que la loi au Québec manque de mordant », déclare Mme Doyon.

Cette dernière espère maintenant que les autorités prendront note du message lancé par les manifestants et agiront contre les usines à chiots. « La marche qu'on a faite en fin de semaine, ça démontre que les gens sont très sensibilisés. Elle avait du chien cette marche », termine-t-elle.

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