Un bel hommage aux fermières oeuvrant dans l’ombre
Le comité local de la fête du Canada à Saint-Georges a rendu hier un hommage aux trois cercles des fermières de Saint-Georges (Assomption, Ouest et Saint-Jean-de-la-Lande). Par la remise de certificats, on voulait reconnaître le travail de ces femmes qui viennent en aide aux enfants, aux familles et qui permettent la transmission du patrimoine culturel et artisanal.
« Cette reconnaissance prestigieuse est accordée cette année à des groupes ayant contribué de façon exceptionnelle à la transmission des valeurs et des traditions d’ici, et ce, depuis presque 100 ans », soulignait Lisa Gagné, maîtresse de la cérémonie protocolaire tenue hier au parc des Sept-Chutes.
« Depuis de très nombreuses années, les fermières s’impliquent dans leur communauté par le biais d’une foule d’activités humanitaires, culturelles et patrimoniales », mentionnait le président du comité de la fête du Canada, Paul-Émile Doyon.
Leur travail se fait donc à plusieurs niveaux soit du tricot d’ensemble et de pantoufles pour nouveaux nés, la confection de bonnets et foulards pour les personnes atteintes du cancer, des cours de broderie, de peinture et de cuisine.
Elles s’impliquent dans les activités pastorales et des fondations du cœur Beauce-Etchemin et du Centre hospitalier Beauce-Etchemin. « Il nous est donc agréable de reconnaître le travail souvent fait dans l’ombre de ces personnes dévouées au mieux-être de leur communauté. Hommages et félicitations à nos dames fermières », poursuit M. Doyon.
Claire Fouquet, présidente de l’Assomption, Ginette Roberge, présidente du secteur ouest, et Line Lajoie du secteur Saint-Jean ont reçu le certificat émérite de la ville. Il sera accompagné ultérieurement d’un autre signé cette fois par le lieutenant-gouverneur du Québec, Pierre Duchesnes.
Un travail dans l'ombre
Les présidentes des trois regroupements de centaines de fermières se disaient très heureuses de ce geste de reconnaissance. « Ça fait du bien de savoir qu’on est apprécié. Les fermières sont toujours dans l’ombre », mentionne Mme Fouquet du cercle L'Assomption.
« J’étais surprise et contente de savoir qu’on pensait à nous autres. Les fermières ne sont pas des clubs dont on entend parler très souvent. C’est bien intéressant », ajoute Line Lajoie présidente du cercle de Saint-Jean-de-la-Lande.
Cette visibilité permet aux Fermières de se faire valoir, et surtout de se faire connaître. « C’est surtout de montrer aux jeunes que nous faisons beaucoup de bénévolat et du travail manuel », précise Mme Lajoie.
Du côté des fermières, cet honneur signifie beaucoup pour ces dames vouées à transmettre de génération en génération les coutumes d'antan. « C’est la reconnaissance de notre patrimoine. En fin de compte, nous essayons de garder nos coutumes. Puisque dans les écoles, il n’y a plus de tricot et d’artisanat, nous essayons de promouvoir cela et donner des cours », Ginette Roberge, présidente du secteur Ouest.
Les services des fermières ne s’arrêtent pas seulement à la transmission de connaissances selon Mme Foucault. « La plupart des choses qu’on fait, ce sont avec les enfants dans les écoles ou les personnes âgées dans les centres d’accueil. On ne fait jamais de publicité, mais l’on vient en aide à ces gens. On contribue financièrement lors de campagnes dont celle de la Fondation OLO (œuf, lait et orange) pour de jeunes filles enceintes des milieux défavorisés », indique-t-elle.
Soulignons aussi que les fermières sont disponibles en matière de cuisine, elles ont, paraît-il, de bonnes recettes.
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