Un arrêt en Beauce pour la Tournée-moto de la Fondation Marie-Vincent
Une soixantaine de motocyclistes ont pris part à la 6e Tournée-moto de la Fondation Marie-Vincent de Montréal qui s’arrêtait le 2 juillet au Georgesville de Saint-Georges. L’année 2009 ne sera pas aussi faste que l’année dernière selon le parrain fondateur de cette collecte qui est le célèbre animateur, Jean Pagé. Toutefois, l’important, demeure de faire connaître cet organisme ayant comme mission de s’attaquer au fléau de la maltraitance des enfants de moins de 12 ans.
La Moto-tournée de la Fondation Marie-Vincent sillonne le Québec depuis le 2 juillet pour s’arrêter finalement à Rimouski le 4 juillet prochain. Le convoi comprend un peu moins d’une centaine de participants, dont les motocyclistes, les Blue Knights du chapitre Québec et deux ambulanciers de l’Unité d’intervention médicale à Moto du Québec.
L’objectif est de récolter des fonds pour la Fondation, son centre d’expertise et ses activités pour venir en aide aux jeunes victimes de maltraitance, et plus particulièrement d’agression sexuelle. Déjà plus de 50 000 $ en dons ont été amassés. Malgré cela, M. Pagé croit que la présente Moto-tournée donnera des résultats inférieurs à l’année précédente. La 5e édition a été une excellente année avec près de 100 motocyclistes et près de 80 000 $ en fonds récoltés. L’on espère cette fois atteindre le cap des 60 000 $ avec la crise économique et le temps plus maussade qui frappent notre province. « Les gens ont moins d’argent et d’autres ont perdu leurs emplois. On pense que cela nous a affectés un peu. Il n’y a pas que l’argent. Il faut faire connaître l’œuvre, la fondation et les buts qu’elles visent et cela, c’est excessivement important », indique M. Pagé qui est le parrain fondateur de l’événement au terme d’une randonnée de 340 km.
En six ans, la Fondation a fait d’énormes progrès surtout avec son centre d’expertise à Montréal. Il a comme mission de développer et diffuser une expertise de fine pointe en matière d’agression sexuelle en associant les services médicaux, psychosociaux, policiers et judiciaires à la connaissance et à la recherche. « Lorsqu’un jeune est victime de violence, il doit voir un psychologue, le médecin, et le policier. Le centre d’expertise de Montréal est un endroit très sympathique ressemblant à un centre de la petite enfance. L’enfant est là et les spécialistes vont le rencontrer là. C’est impressionnant pour un jeune d’aller au poste de police ou un bureau de psychiatre. C’est bien organisé. Une Fondation qui vient beaucoup en aide à ces jeunes victimes de maltraitance », explique M. Pagé. Elle œuvre au Québec, où elle recueille des fonds pour financer des activités de prévention, d’éducation et d’aide aux jeunes victimes et à leurs proches.
La maltraitance ne devrait pas exister
Le chroniqueur et animateur sportif a toujours été sensibilisé à la cause ayant quatre enfants et quatre autres petits enfants. Il n’arrive pas à croire que des enfants sont toujours victimes de maltraitance aujourd’hui. « Un enfant maltraité, on ne devrait pas voir cela dans notre société. Une société est évaluée à la façon dont elle traite ses enfants et ses vieillards. Il y a en déjà beaucoup trop de cas d’inceste et de maltraitance. Bien entendu, il y en a qu’on ne connaît pas. C’est important de dire aux gens : ne faites pas cela à vos enfants. Ce sont vos enfants. J’ai quatre petits-fils, je ne peux pas croire que quelqu’un pourrait les abuser et les maltraiter », confie M. Pagé.
Sécurité accrue
Le sympathique motard a aussi parlé brièvement de l’importance de la sécurité à moto surtout dans le cadre d’une telle tournée. Voilà pourquoi l’importance des Blue Knight et des policiers. Jusqu’à présent, la mototournée s’est toujours très bien déroulée.
Un fou de la moto
Jean Pagé est un véritable adepte de la moto. Il a cela dans le sang depuis son premier scooter acheté avec son frère il y a près de 45 ans. « J’avais 18 ans. C’est le fun des scooters, c’est extraordinaire en plus cela revient à mode. À ce moment-là à Chicoutimi, on n’était pas riche, mon père n’avait pas d’auto. Quand on a commencé à travailler, on s’est acheté des scooters pour aller au Séminaire. Durant l’été, on travaillait au poste de radio et l’on se voyageait de cinq à six mois par année. On était libre », confie le passionné de la moto.
Depuis, il utilise comme son principal mode de transport l’été. « Je m’en sers le plus souvent possible, mais cette année il pleut tout le temps.
Avec la moto-tournée, il s’agit d’une petite randonnée, 340 kilomètres. « C’est une petite journée, j’ai déjà fait 800 kilomètres dans une journée », lance M. Pagé.
En compagnie de sa conjointe, il aime bien sillonner les routes du Québec à raison de randonnée de près de 500 kilomètres. « Après quatre heures et demie ou cinq heures de route, il faut que j’arrête pour prendre ma petite bière et une douche. »
La Moto-tournée de passage en Beauce ce mardi.
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