Les étudiants du CUA voient leurs efforts récompensés
Des bourses d’encouragement de 1000 $ ont été remises à deux étudiants à temps plein. Alain Jr Soucy de Saint-Georges a décroché la bourse d’engagement alors qu’Audrey Roy de Saint-Victor a obtenu celle de la persévérance. Lors de cette soirée, trois étudiantes à temps partiel ont dégoté des bourses d’excellence de 500 $. Il s’agit de Marise Lachance en sciences administratives, Marie-Hélène Bélanger en sciences sociales et Marie-Christine Noël en éducation, toutes trois résidentes de Saint-Georges. Finalement, la FSUCA a aussi remis trois bourses de persévérance à d’autres étudiants à temps partiel. Mélissa Lecours de Sainte-Justine, Claude R. Saucier et Sylvie Bourbonnais, tous deux de Thetford Mines en sont les récipiendaires.
Le président de la Fondation, Jacques Lussier, reconnaît le courage et la détermination de ces étudiants qui poursuivent leur formation universitaire afin de concrétiser leurs objectifs de carrière et leurs aspirations. « Vous noterez que les récipiendaires proviennent de différents milieux et cette réalité représente bien l’offre de programmes diversifiés du CUA. Ces futurs diplômés émérites, en plus d’être des exemples de réussite en Chaudière-Appalaches, représentent la relève de demain, si importante à nos entreprises et organismes du milieu », indique ce dernier.
Depuis une vingtaine d’années, certains étudiants sont mariés, ont des familles et mêmes des enfants. Ils doivent concilier tout cela avec un travail des plus exigeant à l’université. Ce sont des champions de la gestion du temps. Ils sont capables de gérer plusieurs choses en même temps. Ils font déjà la preuve par leurs études et leurs styles de vie. Ils sont capables d’aller sur le marché du travail et en faire autant en se colletailler avec la vie, d’étudier des dossiers et continuer d’être présent dans leur famille et dans leur milieu. C’est formidable de constater cela.
M. Lussier parle aussi de l’importance d’offrir des programmes universitaires en région pour contrer l’exode des jeunes. « Cela permet de garder nos jeunes. Lorsqu’un jeune va étudier à Québec ou Montréal, très souvent il va prendre racine à ces endroits-là. Il ne sera pas porté à revenir. Si on offre des programmes sur place dans notre région, ces jeunes ont de bonnes chances qu’ils demeurent ici, prennent racine, fondent leur famille. C’est un apport pour nous, c’est pourquoi on se dévoue à la Fondation pour faciliter la mise en œuvre de programmes universitaires dans la région », commente ce dernier.
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