Une étudiante du CIMIC remporte un prix national à Chapeau les filles !
Sara Déry-Brochu a remporté un prix équité le week-end dernier.
Les lauréates nationales de Chapeau, les filles! venant de la Capitale-Nationale — Chaudière-Appalaches sont (de g. à d. première rangée) : Lydia Pouliot, Sara Déry-Brochu, Pascale Couvrette. Deuxième rangée : Rachelle Potvin et Rosée-Anne Cadorette.
Sara Déry-Brochu, une étudiante en Techniques d’usinage au Centre intégré de mécanique industrielle de la Chaudière (CIMIC) a remporté un prix Équité, lors du gala national du concours Chapeau les filles! La 14e édition du concours qui récompense les jeunes filles de la relève qui osent sortir des sentiers battus s’est déroulée le 3 mai dernier au Monument-National à Montréal.
Chapeau les filles! vise à souligner l’audace de femmes qui optent pour des métiers traditionnellement masculins. Des 35 lauréates honorées lors de la soirée, la résidente de Saint-Georges est l’unique représentante de la Beauce. C’est donc dire que le CIMIC est la seule école de Chaudière-Appalaches qui a vu une de ses élèves obtenir un prix national. Le prix Équité remporté par Mme Déry-Brochu était jumelé d'une bourse de 2000 $. Cet honneur a été attribué par la Fédération des travailleuses et travailleurs du Québec.
Sur le site Internet du concours Chapeau les filles!, la Beauceronne raconte qu’elle a toujours été intéressée par le travail manuel. Fille d'une professeure et d'un médecin, elle a opté tout comme ses deux sœurs à des métiers réservés traditionnellement aux hommes. L’étudiante en Techniques d’usinage a d’abord été serveuse, pompiste, femme de chambre, planteuse d'arbres, employée d'usine, caissière, plongeuse, vendeuse et carreleuse, avant de choisir sa formation en techniques d’usinage. « En récapitulant ma courte histoire, j’ai constaté avoir toujours été manuelle tout en aimant faire fonctionner mes méninges. Je n’ai jamais eu peur de me salir ou de travailler dur », dit-elle.
La jeune femme a par ailleurs une bonne idée de son avenir. « J'espère faire ce métier jusqu'à ce que je devienne une machiniste expérimentée, prévoit-elle. Puis, lorsque j'estimerai avoir atteint un plateau, je me recyclerai en suivant un cours de génie mécanique au collégial. »
Dans un communiqué de presse, le président de la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin, Charles-Henri Lecours, et son directeur général, Normand Lessard, ont aussi tenu à féliciter la gagnante afin d’avoir opté pour une carrière qui corresponde à ses intérêts, même si son choix était peu conventionnel.
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