L’hémodialyse ne sera pas en place avant 2011 au CSSSB
Au grand dam des personnes en insuffisance rénale et leurs familles, le service d’hémodialyse à l’hôpital de Saint-Georges ne sera pas fonctionnel avant le mois de mars 2011. Des complications empêchent le CSSSB de dispenser les traitements dès décembre comme prévu.
La directrice générale du Centre de santé du service sociaux de Beauce, Huguette Giroux, a voulu rassurer la population que l’organisation fera tout en son pouvoir d’achever les travaux le plus rapidement possible. « Nous ferons tous les efforts pour raccourcir les délais. C’est une technologie délicate. Nous avons dû refaire les plans en raison de l’infiltration d’eau. C’est une technologie à la fine pointe, et on ne peut pas faire aucune erreur », a insisté Mme Giroux.
Les plans et devis sont terminés pour aménager les huit stations d’hémodialyse au 4e étage du monastère. Le CSSSB est aussi entré en contact avec les ingénieurs afin de préparer les appels d’offres.
Notons que le projet subventionné à raison de 2,7 M$ par l’État québécois comprend les travaux d’aménagement (1 693 000 $), l’équipement médical, dont les dialyseurs (557 300 $), ainsi que l’équipement non médical, le mobilier, la téléphonie, les ressources informationnelles et le matériel de télémédecine (443 625 $). Une somme de 70 000 $ a aussi été ajoutée pour la formation de l’équipe médicale du CSSSB. Cette dernière prodiguera les soins, et ce, avec la collaboration des équipes multidisciplinaires spécialisées en soutien à l’hémodialyse à distance à l’Hôtel-Dieu de Lévis.
Toutefois, la Fondation du Centre hospitalier de Beauce-Etchemin a été sollicitée pour amasser 300 000 $ pour défrayer des équipements médicaux indispensables pour l’unité de dialyse. Mme Giroux invite les gens à âtre généreux au cours de la campagne 2010-2011. « Ce projet de télémédecine permettra de mieux répondre aux besoins de 16 personnes qui souffrent d’insuffisance rénale et dont la vie dépend de la dialyse. Une seconde phase devrait permettre d’accroître notre capacité d’accueil dans les prochaines années », indique Mme Giroux.
En effet, les besoins grimperont pour atteindre jusqu’à 45 personnes en 2016. Il est prévu de passer de huit à 15 stations dans les années à venir. De plus, le service d’hémodialyse sera d’abord offert les lundis, mercredis et vendredis. Au fur et à mesure que la demande augmentera, de nouvelles cohortes seront créées soutenait Mme Giroux.
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