Un astrophysicien natif de Sainte-Aurélie se démarque aux États-Unis
En mai dernier, il a reçu le prix Éric R. Keto pour avoir présenté la meilleur thèse de doctorat en astrophysique théorique l’Université de Harvard. « Mon principal champ d’intérêt est la formation des galaxies. Je désire savoir comment elles ont émergé du Big Bang il y a 14 milliards d’années. J’étudie aussi la physique des étoiles à neutron et des trous noirs ainsi que l’évolution du milieu intergalactique », explique le jeune homme.
Sa notoriété est désormais mondiale puisqu’il a prononcé des conférences aux États-Unis, au Canada, en Suisse, en Italie, en Allemagne, en France, en Australie, au Japon et même en Inde. Il a même prononcé des conférences aux universités américaines de Princeton, Berkeley, Caltech, Stanford et Harvard. Auteur d’articles de recherches, ses œuvres ont été publiées dans le Science Magazine, The Astrophysical Journal et The Monthly Notices of The Royal Astronomy Society.
Toujours intéressé par l’astronomie dès son bas âge, dans un communiqué du Cégep Beauce-Appalaches, il avoue que son premier cours d’astrophysique avec l’enseignant Louis Asselin du Cégep a contribué à faire grandir sa passion. Il a complété par la suite un baccalauréat en mathématiques et physique à l’Université McGill avant de réaliser des études au doctorat en astrophysique à Harvard. « Ce que je retiens surtout de Harvard, c’est la qualité des autres étudiants, dit-il. La présence de gens aussi talentueux incite à développer son plein potentiel. Mon parcours paraît sortir de l’ordinaire, mais il s’est fait étape par étape. On se rend compte après l’avoir réalisé que c’était faisable ».
La NASA, l’Université Princeton et l’Institut de physique théorique de Santa Barbara ont fait des offres à ce dernier, mais il a opté pour l’Université Berkeley. Il a d’ailleurs reçu la bourse de recherche Miller attribuée aux jeunes chercheurs les plus prometteurs. Le célèbre astrophysicien et auteur, Carl Sagan, a d’ailleurs été l’un de ses récipiendaires. À l’avenir, l’astrophysicien veut enseigner cette matière à l’université tout en poursuivant ses recherches.
Claude-André Faucher-Giguère a vraiment brillé partout où il a passé. Son curriculum vitae sur Internet fait état de nombreux honneurs reçus à McGill et Harvard mais aussi aux deux Médailles du Gouverneur-général qu’il a méritées au Cégep Beauce-Appalaches (2002) et à la Polyvalente des Abénaquis (2000).
5 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.