Le Syndicat de l'enseignement de la Chaudière exige une meilleure répartition des élèves en difficulté
Le Syndicat de l’enseignement de la Chaudière a planté des centaines de fanions devant le siège social de la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin, ce matin, afin de dénoncer la façon de faire de l’établissement en matière d’intégration des élèves en difficulté. Selon le syndicat, on a dépassé la limite moyenne du nombre d’élèves en difficulté par classe régulière. La présidente du syndicat, Brigitte Bilodeau, ajoute que la limite d’élèves en difficulté, intégrés dans une même classe, devrait être de 10 %, soit un ratio équivalant à la société, en général.
Le gouvernement du Québec doit agir
Or, il semble que l’on soit au-dessus de cette moyenne dans certaines classes de la CSBE, selon le syndicat. « On ne peut plus continuer à faire de l’intégration sans se doter de balises adéquates, et ce, pour le bien de l’ensemble des élèves d’une même classe. Ça ne peut plus durer, le gouvernement doit passer à l’action », s’insurge Mme Bilodeau.
En plus de respecter le ratio de 10 %, la Fédération des syndicats de l’enseignement croit qu’il faut mettre en place un système d’évaluation des élèves, tenir compte de la composition de la classe et s’assurer de la mise en place des services requis. On estime, au Québec, que quelque 100 000 élèves en difficultés sont intégrés à l’intérieur de classes régulières.
Mme Bilodeau ajoute qu’il faut se doter de plusieurs types de classes allant de la classe régulière, à la classe spéciale en passant par la classe ressource. Celle-ci conclut en affirmant que « les enseignants ont identifié les solutions concrètes, il faut maintenant leur donner les moyens de les mettre en place».
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