Le 16 février à l’Hôtel de Ville de Saint-Georges, le comité organisateur du Relais pour la vie de Saint-Georges a dévoilé que le prochain événement sera présenté les 4 et 5 juin au parc Pomerleau au lieu du Centre sportif Lacroix-Dutil. En 2011, les organisateurs espèrent attirer 100 équipes et surtout amasser 225 000 $ ce qui permettrait de dépasser le cap du million de dollars amassés depuis ses débuts.

Le coordonnateur du Relais depuis ses débuts, Serge Thomassin rappelle que l’événement de Saint-Georges peut se targuer d’être le plus important après celui de Québec dans l’est de la province. De plus, le Relais de Saint-Georges dépassera le cap du million de dollars en seulement cinq ans grâce à l’appui incommensurable de la région. À titre de comparaison, le relais de Québec a mis huit ans pour atteindre ce cap. Au cours des quatre premières années, un montant 839 200 $ a été amassé principalement pour la recherche. « Pour une région comme nous autres, cela signifie que les gens sont très généreux », précise M. Thomassin.

Ces fonds ont permis d’appuyer la recherche qui demeure extrêmement importante. « Cette année, il y a eu 45 200 cas de cancer, dont 20 300 décès. Ces données nous frappent, c’est pourquoi nous organisons le 5e Relais pour la vie de Saint-Georges dans le but principal d’appuyer la recherche. Malgré les chiffres, le taux de survie qui était dans les années 1960 de 33 % est désormais passé à 62 %. La recherche, c’est primordial, mais il y a aussi des sommes investies dans la prévention et l’information, le soutien et la défense de l’intérêt public », commente M. Thomassin.

« Cette année, deux objectifs ont été fixés. Le premier est le côté humain. C’est tout un happening, nous sommes là pour célébrer les survivants du cancer et amasser de l’argent pour la recherche, le soutien et la prévention. Les deux sont très importants. L’un est d’amasser de l’argent et surtout démontrer à ce monde que nous les soutenons pendant 12 heures », soutient M. Thomassin espérant cette année que la pluie épargnera le relais pour la première fois cette année.

Ainsi, l’organisation espère donc attirer 100 équipes et surtout amasser 225 000 $. Déjà, 55 équipes ont déjà annoncé leur retour pour l’événement, ce qui constitue tout un départ. L’an dernier a été une année record pour le Relais pour la vie de Saint-Georges avec une impressionnante collecte de 241 000 $ grâce à l’implication de 94 équipes, 175 bénévoles et plus de 2876 luminaires vendus. Grâce aux commanditaires et plusieurs gestes posés bénévolement, l’administration locale du relais permet de maintenir des frais d’administration de près de 3 %.

Un nouvel emplacement
La grande nouveauté en 2011 est déménagement au parc Pomerleau situé dans le secteur ouest près de la 32e Rue et du boulevard Dionne palliera au manque d’espace de stationnement du Centre sportif Lacroix-Dutil. Les terrains sont 50 % plus grands et permettront le stationnement des motorisés de plus en plus présent. « Il aurait aussi fallu déménager dès l’an prochain en raison de l’arrivée d’une deuxième glace », précise le coordonnateur du Relais pour la vie.

La Ville est partie prenante de cet événement mettant à la disposition ses équipements et les commodités. Soulignons que la Caisse Desjardins et Garaga sont les deux autres partenaires d'importance du Relais.

Martin Rancourt : un miraculé de la recherche
L’homme d’affaires, Martin Rancourt de l’entreprise Image de Mark agira cette année en tant que président d’honneur de la 5e édition du Relais. M. Rancourt est très sensibilisé par la cause de la recherche du cancer, lui qui a été atteint d’une leucémie il y a 30 ans.

 Lors de la conférence de presse, M. Rancourt a raconté la difficile expérience qu’il a pu surmonter à l’âge de 15 ans avec le soutien de sa famille, mais surtout grâce à la recherche. À l’époque, ses chances de rémission étaient de 85 %, mais ses chances de survie étaient moins de 20 %. Aujourd’hui, un jeune atteint de leucémie présente 80 % de chance de s’en sortir vivant...

M. Rancourt, alors un adolescent a dû subir de longs et difficiles traitements de chimiothérapie. L’expérience lui avait occasionné des troubles de gorges récurrents. Un médicament expérimental de Boston administré le Vendredi saint a permis de soulager ses maux dès le Dimanche saint.  Il avait perdu 60 livres en seulement 40 jours.

En rémission quelques mois plus tard, il a dû surmonter une autre épreuve, la greffe de moelle osseuse. Cette technique allait empêcher la maladie de réapparaître. Cependant, deux autres personnes avaient tenté l’expérience, mais en vain. Peu enclin à recevoir une greffe, il a tenté l’expérience avec l’appui de ses parents est devenu le premier leucémique en sortir vivant. Il a dû être isolé pendant plusieurs mois en raison de cette greffe difficile psychologiquement que physiquement, puisqu’il était en bonne forme. « La recherche m’a sauvé la vie et je veux faire ma part pour que d’autres puissent dire la même chose», estime M. Rancourt.

Pour faire sa part
Il existe donc plusieurs façons d’appuyer le Relais pour la vie dans sa lutte contre le cancer. Les gens peuvent former une équipe qui marchera les 4 et 5 juin ; devenir membre d’une équipe et amasser 100 $ en commandites ; encourager un marcheur avec une commandite ; être bénévole ou acheter un luminaire ou faire un don par le biais du site Internet au http://www.relais-saint-georges.org .

Pour plus d’information, communiquez Serge Thomassin au 418-228-6601 ou [email protected] ou encore Suzy Poulin à 418-227-1994 ou par courriel à [email protected].