Caroll Morin trouve déplorable que le Centre communautaire de Beauce soit en difficulté financière
Le président de la Société Saint-Vincent-de-Paul de l’Assomption à Saint-Georges Caroll Morin trouve déplorable que le Centre communautaire de Beauce soit en sérieuse difficulté financière. Le Centre communautaire, qui chapeaute sept organismes, a indiqué aux administrateurs de la Société Saint-Vincent-de-Paul, propriétaire du bâtiment de l’ancienne Caisse Desjardins de la 1re Avenue, qu’il n’avait plus les sous nécessaires afin de poursuivre leurs activités.
Difficultés
Les problèmes du Centre communautaire de Beauce auraient débuté lorsque l’organisme a fait l’acquisition du bâtiment de l’ancien supermarché IGA dans le secteur ouest. Les administrateurs l’auraient acquis au coût de 450 000 $ et auraient versé une première tranche de 100 000 $. Pour financer le manque à gagner, ceux-ci croyaient qu’ils obtiendraient des subventions, dont un du gouvernement du Québec. Or, ces subventions ne se sont pas matérialisées et l’organisme a finalement tout perdu.
Une lettre pour négocier
Même si la Société Saint-Vincent-de-Paul de l’Assomption à Saint-Georges n’a pas obtenu de lettre officialisant la cessation des activités du Centre communautaire de Beauce, le président de la Société, Caroll Morin, affirme qu’il fera parvenir une lettre aux organismes qui font partie du regroupement du Centre communautaire de Beauce, dès mercredi. Cette lettre invitera les représentants de ces organismes à s’asseoir afin de négocier un nouveau bail. « On veut les garder sous notre toit. Notre but ne sera pas de les étouffer, bien au contraire. Par contre, on ne veut pas perdre d’argent », souligne Caroll Morin. « Si, toutefois, il devait rester des locaux vacants, nous les offririons à de petites entreprises privées, et ce, au coût du marché », ajoute le président de la Société Saint-Vincent-de-Paul.
Pour la Société Saint-Vincent-de-Paul, cette situation pourrait se traduire par un léger manque à gagner. Cependant, M. Morin promet que la Société va se revirer de bord. Il rappelle aussi que sur le bâtiment, estimé à 1,5 M$, l’organisme ne doit plus que 135 000 $ sur les 545 000 $ qu’il s’était engagé à verser dans ce projet d’acquisition.
Précisons que le bail signé avec le Centre communautaire de Beauce devait prendre fin au mois de juin prochain.
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