Affluence record à Nashville en Beauce
La grande célébration du country qu’est Nashville en Beauce terminait officiellement sa programmation de l’édition 2011 dimanche le 7 août dernier. C’est avec un grand sourire au lèvres et une cinquième édition en vue que les organisateurs et les 650 bénévoles ont terminé ce festival qui a attiré un nombre record de participants.
« On a des records partout. Je ne veux pas dire de chiffres qui seraient faux, mais je peux dire que dans toutes les sphères du festival, nous avons battu nos records », soulignait Marcel Giguère, responsable de la majorité des évènements à Nashville en Beauce. On pourrait d'ailleurs qualifier Marcel Giguère de maire de Nashville en Beauce, puisque Saint-Prosper n’existait plus le temps de ces deux fins de semaines et ce dernier a mené de mains de maître le déroulement des activités.
Deux saloons étaient installés devant l’église, l’un pour les amateurs de country anglophone, l’autre pour les fervents de la langue française. La Caisse Desjardins de la municipalité s’était elle aussi déguisée, devenue la Caisse de Nashville et montrant un rustique décor tout en bois. Deux chapiteaux étaient à la disposition des danseurs country, l’un pour les plus aguerris, l’autre pour les débutants. Des spectacles étaient offerts un peu partout soit dans l’aréna, la polyvalente, la salle municipale et sous les chapiteaux. Une piste de voitures miniatures, un gala d’amateurs, de l’excellente nourriture, bref, tout y étais pour passer un moment inoubliable.
« Le moment fort des deux fins de semaines, c’est assurément le spectacle de Bob Bissonnette. Les jeunes l’adorent et nous voulions justement attirer une clientèle moins âgée », soulignait M. Giguère. En effet, il s’agissait d’un pari plutôt risqué que d’offrir aux festivaliers un spectacle qui n’a rien de country, mais cela s’est avéré une sage décision et les jeunes ont pu découvrir le festival en venant écouter un artiste à leur goût.
Une idée devenue initiative, puis réalité
L’idée de créer un évènement du genre en Beauce à toujours trotté dans la tête de M. Giguére. « C’était une idée de « Gorleau » que je traînais depuis 40 ans, et j’ai fini par la réaliser », soulignait l’homme en question. C’est cependant après une visite dans la capitale du country elle-même que l’initiative est née. « J’ai visité la maison de Johnny Cash et j’ai joué sur son piano. Surtout, j’ai visité Nashville et je voulais que ceux qui n’ont pas la chance de s’y rendre aient la chance de voir ce qui se passe là-bas, l’ambiance qui y règne », ajoute-t-il.
Souhaitant trouver une bonne cause pour lancer cet évènement, M. Giguère à finalement décidé de remettre la totalité des revenus à la communauté. Que ce soit la Fabrique, le hockey, le patinage artistique, etc. Son aide est devenue essentielle au bon fonctionnement de plusieurs activités dans la ville de Saint-Prosper et jamais il n’a eu l’idée de garder ne serait-ce qu’une partie du profit. « On garnit nos coffres pour pouvoir recommencer l’année prochaine et on donne le reste», souligne l’organisateur qui ne souhaite pas voir son évènement prendre des proportions inimaginables.
C’est donc avec un sentiment mérité de devoir accompli que Marcel Giguère et son équipe ont fermé les portes de la quatrième édition de ce festival et aucun doute quant à la tenue d’un cinquième évènement du genre. Le défi sera plutôt de contrôler le gain de popularité qu’il engendre. Sincères félicitations d'ailleurs à l’équipe de 650 bénévoles qui a rendu possible le succès de Nashville en Beauce.
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