La Société Saint-Vincent-de-Paul honore ses bénévoles
Les 22 bénévoles émérites en compagnie des invités d’honneur.
Le curé Laval Bolduc a tenu à souligner l’énorme travail qu’accomplissent les bénévoles.
Les bénévoles étaient nombreux à s’être déplacés, dimanche dernier.
Robert Dutil a remis les plaques honorifiques aux différents bénévoles.
Roger Carette y est allé d’un vibrant discours, qualifiant les bénévoles d’honorables.
Caroll Morin a reçu une plaque honorifique et pose entouré de différents invités d’honneur.
Par Josee-Eve Poulin, Journaliste-pigiste
Dès 11 h 15, les invités étaient accueillis, puis le mot de bienvenue était prononcé, suivi d’un brunch. Par la suite, les invités d’honneur ont, tour à tour, pris le micro afin de souligner, à leur façon, le travail exceptionnel des bénévoles présents. Le maire de Saint-Georges ainsi que messieurs Pierre Morissette et Jean-Marc Vaillancourt étaient du nombre.
D’entrée de jeu, le président du comptoir de Saint-Georges, Caroll Morin, a tenu à remercier tous les gens présents, sans qui Saint-Vincent-de-Paul n’aurait pas pu exister. Dans la légèreté et la camaraderie, il a invité le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, à venir remettre les certificats de reconnaissance et les plaques honorifiques aux 22 bénévoles émérites s’étant démarqués.
Le curé Laval Bolduc a désiré, de son côté, souligner la grande implication de ses bénévoles qui sont impliqués dans la Société Saint-Vincent-de-Paul, mais également au niveau de la paroisse. L’ancien maire, Roger Carette, a tenu à souligner l’exploit accompli par les fondateurs du comptoir régional de Beauce : « C’est facile de créer quelque chose, de le fonder, c’est beaucoup plus difficile de le faire vivre. Saint-Vincent-de-Paul, eux, ont réussi. »
Un manque de relève
L’organisme, qui prêche de servir dans l’espérance, fait présentement face à un problème assez important : le manque de relève est plus que flagrant. Les bénévoles se font de plus en plus vieux et malgré toute la bonne volonté du monde, ils n’y arrivent plus. L’appel est donc lancé aux intéressés qui désireraient faire preuve de reconnaissance et de charité. Pour les gestionnaires de ces centres, le besoin est criant : « malheureusement, des besoins sociaux, il y en aura toujours. »
Le travail d’un bénévole représente beaucoup pour ces comptoirs régionaux et sans eux, l’avenir de ces organismes est voué à l’échec. « Le travail d’un bénévole est comparable à un iceberg, 10 % est visible et considéré, 90 % passe souvent inaperçu », a ajouté le président du comptoir.
De l’aide partout dans le monde
Loin d’être local, les comptoirs de Saint-Vincent-de-Paul sont nombreux au Québec, plus de 334 comptoirs viennent en aide aux plus démunis un peu partout en province. Environ 10 000 bénévoles au Québec se dédient chaque jour à faire vivre ces comptoirs afin de donner à son prochain. En tout, l’organisme est présent dans plus de 140 pays à l’international et permet à plusieurs familles de mieux joindre les deux bouts.
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