Les chasseurs et les pêcheurs de nouveau apostrophés par le gouvernement

Par Salle des nouvelles
La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP), qui veille à ce que les Québécois puissent pratiquer leurs activités de chasse et de pêche dans les meilleures conditions, s’attend à ce que les fortes hausses des loyers des baux de villégiature annoncées par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles nuisent à l’accès équitable aux forêts dont profitent actuellement les Québécois.
La FédéCP croit que ce geste se traduira par la dissolution de la notion de bien collectif qui fait en sorte que tous peuvent présentement accéder à frais raisonnables à des terrains de villégiature.
Pour la FédéCP, il est clair que le projet de règlement est problématique et que les activités de prélèvement faunique souffriront d’aussi fortes hausses. À des valeurs de baux aussi élevées que celles prévues par le projet de loi, nul doute qu’on restreindra le privilège de profiter d’un terrain de villégiature en terres publiques et qu’on soutirera une part des terres en ce moment accessibles à ceux qui ont des moyens financiers limités, ou à ceux qui ne souhaitent pas trop investir pour leurs activités de chasse et de pêche.
Le projet de règlement accorde par ailleurs aux terrains de villégiature des évaluations subjectives. Pourtant, en regard de la notion de bien collectif, les valeurs de référence des terrains loués à des fins de villégiature devraient être dissociées de toutes valeurs spéculatives. Si toutefois des augmentations devaient survenir, il faudrait qu’elles respectent les cotes et les valeurs de référence actuellement en vigueur et qu’on procède à une augmentation en fonction de l’augmentation de l’indice des prix à la consommation.
Advenant les hausses prévues, la FédéCP appréhende que des dommages collatéraux soient vécus par le secteur du prélèvement faunique, particulièrement en ce qui concerne l’arrivée de la relève. La crainte est que mise ensemble, les contraintes surgies récemment, dont celles de natures tarifaires, nuisent à l’arrivée de nouveaux adeptes alors qu’il est maintenant démontré qu’il sera plus difficile d’assurer l’assiduité aux activités de chasse et de pêche des générations d’adeptes de 44 ans et moins.
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