Un marocain d'origine revendique l'intégrité territoriale du Sahara
Partager
l'article à votre communauté.
Copier le lien
16h00
13 novembre 2012
Le 6 novembre dernier, des milliers de Marocains à travers le monde participaient à la fameuse Marche verte. À Saint-Georges, un résident originaire de ce pays d’Afrique, Rabii Dik, joint sa voix à ses milliers de gens qui ont participé à cette manifestation pacifique pour que le Maroc regagne un jour son intégrité territoriale.
L’homme d’affaires qui habite le Québec et la Beauce depuis cinq ans a voulu dénoncer le fait que son pays d’origine, le Maroc revendique la souveraineté de ce vaste territoire situé entre ses frontières sud, celles de l'Algérie et le nord de la Mauritanie.
Ce territoire de cette ancienne colonie espagnole dit non autonome pour l'ONU est une région du monde sans statut juridique définitif. « Il faut bouger quelque part. Notre nation a fait beaucoup. Il a mis de l’argent et du temps. Le Sahara, ce n’est plus que du sable, il y a de grandes villes et les gens sont là avec des drapeaux marocains et non Algérien et Sahraoui. Le conflit est là pareil. Le Maroc c’est un pays qui vit en paix et prend les choses pacifiquement », mentionne Rabii Dik.
Selon lui, le Maroc est bien au fait de la et c’est pourquoi les Marocains du monde entier manifestent un changement. Il demande aux autorités de leurs pays respectifs afin que l’ONU tranche finalement en faveur du Maroc. « Les autorités marocaines connaissent et font le nécessaire. En tant que marocco-canadien je dénonce cela », poursuit M. Dik.
Depuis 37 ans, la Marche verte est un moment pour les Marocains de dénoncer cette situation. Elle a eu lieu pour la toute première fois en 1975 sous le règne du roi Hassan II. Elle a impliqué 350 000 volontaires civils marocains portant chacun un Coran et un drapeau marocain en direction du Sahara occidental duquel l'Espagne ne voulait pas se retirer.
Partager
l'article à votre communauté.
Copier le lien
1 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.