L'informatisation des données cliniques est une grande avancée en Chaudière-Appalaches
L’Agence de santé et services sociaux de Chaudière-Appalaches a présenté aujourd’hui à l’Hôpital de Saint-Georges l’avancement des travaux d’implantation du Dossier clinique informatisé sur le territoire. D’ici 2015, le vaste réseau électronique sera en place afin d’offrir un meilleur partage de données cliniques à l’ensemble des organisations de santé du territoire au bénéfice de la population. « Ce sont les usagers qui seront les grands gagnants », croit fermement Daniel Paré, président-directeur général de l’Agence.
Né d’une volonté régionale et ministérielle, le dossier clinique informatisé est le fruit des efforts des cinq CSSS de la région et de l’Agence. Ainsi, ils ont mis leurs efforts en commun pour doter la Chaudière-Appalaches d’une solution informatisée pour les professionnels de la santé et des services sociaux. « Le DCI, c’est la voie de l’avenir. Ce n’est plus un rêve! L’informatisation du réseau de la santé est une réalité en Chaudière-Appalaches », ajoute M. Paré.
Il remplacera peu à peu les dossiers papier des clients. Déjà, 40 % du déploiement du réseau a été effectué. « Ultimement, nous voulons l’éliminer, et Dieu sait comment on en produit du papier », espère le PDG.
Plusieurs gains seront considérables tant chez les usagers, les professionnels de la santé ou les organisations. Certes, le partage des données cliniques fournira une information plus complète et supportera mieux les soins dispensés tout en améliorant l’accessibilité, la qualité et l’efficience des soins de santé. « Maintenant, lorsqu’un donne des soins de santé et de services sociaux, ce n’est plus un médecin seul dans sa clinique. C’est un groupe de personnes qui travaillent en collaboration pour le bien-être de cet usager. La clé, c’est l’information », insiste M. Paré.
Parmi les gains, mentionnons la réduction de l’attente pour obtenir de l’information clinique ainsi qu’à l’accès du portrait complet de la condition d’un patient. Les professionnels pourront accéder simultanément à un même dossier, à une prise en charge rapide, à l’élimination de reprise de tests, d’examen et surtout éviter que le patient doive répéter des informations d’un usager à un autre.
Plusieurs autres intervenants ont plaidé en faveur de l’utilisation du DCI dont notamment Marie-Claude Bélanger, directrice du CSSSB, le docteur Pierre Guilmette de la Clinique médicale du Carrefour et trois autres intervenants du milieu de la santé de la région.
Notons que le Centre de santé et services sociaux de Beauce et deux cliniques à Saint-Georges sont des sites pilotes pour l’implantation du DCI. Il existe en ce moment un échange d’information entre le CSSS de la Beauce et celui des Etchemins. Il devra s’étendre à la grandeur de la région d’ici 2015.
L’optimisation, la consolidation et l’intégration du DCI qui est un modèle novateur selon Stéphane Langlois, directeur des ressources financières, matérielles et informationnelles coûtera près de 10 M$ à la région.
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