Prévention de la fraude au Carrefour Saint-Georges
La Sûreté du Québec (SQ) et la Gendarmerie royale du Canada (GRC) unissaient leurs effectifs ce samedi 9 mars dans le cadre du mois officiel de prévention de la fraude. Des agents des deux corps policiers étaient dans le mail du Carrefour Saint-Georges pour sensibiliser et informer les Beaucerons sur la fraude et le vol d’identité.
« C’est principalement des fraudes de cartes qui sont observées en passant souvent par le web ou le téléphone», partageait le sergent Mario Thiboutot, responsable des relations communautaires à la SQ Beauce-Sartigan. Ce dernier a d’ailleurs de nombreuses histoires, parfois horribles, à raconter où la fraude aurait pu être évitée par un meilleur niveau d’alerte chez la victime. La solution ? « Continuer de sensibiliser et d’informer le public des nombreuses tactiques qu’utilisent les fraudeurs », ajoutait le sergent Thiboutot.
À l’extérieur, l’équipe de Déchiquetage de Beauce offrait à la population un service gratuit de destruction de documents officiels. Il était possible pour les utilisateurs d’être témoin de la destruction, question d’appliquer les conseils reçus à l’intérieur. Papiers officiels, cartes désuètes et même les disques durs d’ordinateurs pouvaient être détruits sur place.
Quelques trucs
Détruire de façon efficace les papiers officiels et les cartes désuètes. Les jeter à la poubelle n’assure pas la sécurité nécessaire pour éviter tout danger.
Il est conseillé de porter les cartes de crédit ailleurs qu’aux poches des pantalons. La technologie étant ce qu’elle est, il est aujourd’hui possible pour certains fraudeurs bien callés de lire les informations d’une carte sans même toucher à celui qui la porte. En portant le portefeuille dans une poche au torse, par exemple, on peut éviter ce genre de désagrément.
Bien sûr, il faut toujours garder l’œil sur la carte de crédit lors d’une transaction pour éviter la reproduction de cette dernière.
Ultimement, il faut absolument être vigilant sur le web et lors d’appels téléphoniques suspects. « Avez-vous déjà déboursé pour réclamer un prix que vous aviez dument gagné ? » demandait l’agent de la GRC présent (il a préféré ne pas être nommé). Il est effectivement anormal d’avoir à débourser pour réclamer un prix et cette étape douteuse devrait sonner l’alarme chez les consommateurs jusque-là dupés.
Autre exemple présent sur le Web auquel le public doit être sensibilisé, les sites de rencontres qui offrent de trouver un(e) conjoint(e) outre-mer pour ensuite sollicitera le demandeur, lui demandant de débourser des milliers de dollars pour l’immigration de la personne, qui souvent n’existe même pas. Ils sont nombreux, illégaux et rendent la jurisprudence difficile à appliquer, car ces sites viennent souvent d’autres continents. Vigilance se doit donc d’être au rendez-vous.
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