COVID-19
Résidence Seigneurie du Jasmin: le cas positif n'était pas dans l'établissement
Le résident de la résidence privée pour aînés La Seigneurie du Jasmin à Saint-Georges, qui a été signalé positif à la COVID-19 par les autorités de la santé publique régionale dans le bilan d'hier, ne se trouvait pas dans l'établissement lorsque son infection a été confirmé.
Il se trouvait plutôt à l'hôpital depuis le 23 septembre pour des problèmes de santé qui n'étaient pas reliés au coronavirus, a expliqué la directrice adjointe de la RPA, Micheline Frenette, au cours d'un entretien téléphonique avec EnBeauce.com.
Qui plus est, la direction régionale de la santé publique n'a jamais transmis cette information aux administrateurs de l'endroit, si bien que Mme Frenette, comme l'ensemble du personnel, des résidents de La Seigneurie du Jasmin et leurs familles, ont appris la nouvelle par la voie des médias.
Même si elle dit comprendre que le CISSS Chaudière-Appalaches puisse être « débordé » par la situation de la pandémie qui s'aggrave dans la région, elle déplore un peu que l'organisme n'est pas communiqué avec la résidence pour l'informer directement de la situation.
La directrice adjointe a tenu à faire cette mise au point pour rassurer les locataires de l'endroit et les membres de leurs familles qui ont été nombreux à s'enquérir de l'état des lieux.
D'abord, le résident signalé comme positif n'est toujours pas revenu à la RPA. Ensuite, tout est sous contrôle dans l'établissement alors que les visites sont interdites mais les résidents peuvent circuler librement, de dire Mme Frenette.
Dans ce dossier, voici les commentaires émis par la direction des communications du CISSS Chaudière-Appalaches:
« La confidentialité à laquelle nous sommes tenus nous empêche de dévoiler de quelle façon une personne a acquis le virus. Toutefois, si le propriétaire vous partage des informations, c'est tout à fait son droit, mais dans les limites de la confidentialité pour la personne atteinte. De notre côté, nous devons respecter la loi sur la confidentialité et nous ne pouvons même pas spécifier si la personne atteinte est un homme ou une femme ni même sa tranche d'âge afin que cette personne ne puisse être reconnue. C'est un aspect qui doit aussi être respecté par les propriétaires de la résidence.»
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