Les résultats du récent Palmarès des urgences démontre des signes encourageants pour l’hôpital de Saint-Georges selon la directrice du Centre de santé et de services sociaux de Beauce (CSSSB), Marie-Claude Bélanger. «C’est significatif et encourageant. Notre temps moyen est de 14 h 18. Il reste encore du travail à faire pour atteindre l’objectif du Ministère qui est de tout au plus 12 h», affirme-t-elle.
Plus tôt cette semaine, La Presse publiait ce compte-rendu sur délais d’attente des personnes sur civière. Saint-Georges avait vu sa cote passer de B + à A-. Le CSSSB souhaite user de plusieurs stratégies pour continuer à réduire le temps d’attente.
Parmi les nouvelles mesures, le CSSSB a fait appel de temps à autres d’un troisième médecin en période de grande affluence. Ordinairement, l’équipe médicale de l’Hôpital de Saint-Georges compte deux médecins à l’urgence. Chaque année, c’est plus de 31 000 clients qui sont traités par ordre de priorité, en fonction de critères objectifs.
Le travail en chantier de réduire encore davantage les délais d’attente. Une entente de services permet à certains clients présentant des problèmes de santé mentale d’être réorientés vers des organismes communautaires où ils reçoivent des services mieux adaptés à leurs besoins.
Mentionnons que le déploiement de différents services pour les personnes âgées sur le territoire a aussi enrayé les délais d’attente dans les trois centres d’hébergement du CSSSB. Le temps d’hospitalisation des personnes en perte d’autonomie a pu être écourté libérant d’autres lits pour les gens nécessitant une hospitalisation. « Comme on a de la place dans les unités de soins, les personnes qui se trouvent à l’urgence peuvent y être transférées sans délai si elles ont besoin d’être hospitalisées. Ça a donc un effet positif sur le délai d’attente à l’urgence», ajoute Mme Bélanger.
En révision des processus
Le CSSSB révise ses processus de travail et ses différents cadres de référence cliniques pour les alléger et les uniformiser. L’accès aux cliniques médicales et aux médecins notamment en soirées et la connaissance des services offerts à la population ont des incidences sur les services à l’urgence. « Avec l’ensemble des acteurs concernés, j’ai confiance que l’on saura trouver des solutions pour un meilleur accès aux services, en collaboration et en complémentarité », conclut Marie-Claude Bélanger.
4 commentaires
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je dois admettre que ma condition ne nécessitait pas une intervention rapide du système.
Cependant, une fois le problème détecté , je dois avouer que ce même système que l'on déplore, a réussis à atténuer mon problème rapidement et transférer mon suivi au C.L.S.C. de ma région qui m'a pris en charge et ce de manière très efficace et humanitaire.
Un simple bravo à tous ces efforts déployés de transfert vers d'autres centres de services de grandes compétences.
Bruno giguère