La pénurie de médecins se fait sentir en hospitalisation et aux urgences du CSSSB
La semaine dernière, on rapportait que le Centre de santé et services sociaux de Beauce (CSSSB) à l’hôpital de Saint-Georges devait recourir à des médecins de l’extérieur de la région pour combler les plages horaires des urgences pendant l’été. Cette pénurie de personnels se fait sentir non seulement aux urgences, mais aussi à l’hospitalisation, et ce pendant toute l’année. D’après les prévisions du CSSSB, l’établissement de soins de santé aurait besoin de plus ou moins quinze médecins de plus pour mieux répondre à la demande.
La plus récente liste des effectifs médicaux du CSSSB démontre 87 médecins actifs dont la pratique principale est à cet établissement. De ce nombre, on rapporte que 37 omnipraticiens s’occupent principalement des urgences et de l’hospitalisation, les deux secteurs en principale pénurie. Le CSSSB aimerait donc regarnir ses effectifs surtout en hospitalisation. Présentement, une vingtaine de médecins assurent le suivi des patients dans l’hôpital. «En avoir cinq à six de plus serait bien, mais l’idéal serait d'avoir 30 médecins», cible la porte-parole au CSSSB, Suzanne Bougie.
Aux urgences telle que rapportée la semaine dernière, l’hôpital de Saint-Georges doit faire appel à des médecins de Montréal, Charny ou encore Québec pendant l’été. Au cours de l'année, ce ne sont qu'une dizaine de médecins affectés presque uniquement aux urgences. L'organisation souhaiterait en avoir de 15 à 16 médecins d'après Mme Bougie.
Outre la pénurie de médecins à travers la province, un autre problème consiste que peu aiment faire les deux domaines, d’autres préfèrent l’hospitalisation tandis que plus rarement sont des «rats d’urgences».
Malgré cela, les urgences du CSSSB ont conservé une note respectable de «B» pour une deuxième année d’affilée au Palmarès des urgences qu’a publié La Presse en juin dernier. La directrice générale Huguette Giroux avait alors commentée que la situation demeure inchangée puisque «l’équipe médicale est fragilisée par le départ de plusieurs médecins et spécialistes». On compte d'ailleurs sept omnipraticiens de moins qu'en février dernier d'après la liste d'effectifs du Centre de santé.
En manque de spécialistes aussi
Des 33 spécialistes, on note six psychiatres, cinq en chirurgie général, quatre médecins spécialisés anesthésie-réanimation, trois chirurgien-orthopédiste, deux cardiologues, deux en médecine interne, deux obstétricien-gynécologue. Également, le CSSSB a un médecin dans chacune des spécialités : anatomo-pathologie (médecine légale), médecine nucléaire, un opthalmologie, otorhinolaryngologie et en radiologie-diagnostique. Les besoins les plus criants noté dans le passé par le CSSSB sont en radiologie et en pathologie.
Il y a aussi neuf pharmaciens et huit autres médecins liés à la santé publique.
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