Le CRS Express rend un hommage à Étienne Gonthier
Cette cérémonie spéciale a précédé la rencontre prévue le 10 février contre Sherbrooke à 19h. Au centre de la patinoire, on trouvait notamment, le maire Roger Carette, le député de Beauce-Sud, Claude Morin, le propriétaire du CRS Express, Jean-Paul Blais et la famille du défunt.
Les joueurs André Vincent (issu d’une famille de militaire) et Steve Gosselin ont fait un tour d’honneur portant respectivement le portrait d’Étienne et le chandail no 1 autographié des joueurs du CRS. La famille a eu le droit à une dernière ovation de la foule. Un bouquet de fleurs a aussi été remis à la mère, France Poulin, par le caporal Bruno Mercier, de retour d’Afghanistan. « Je suis très content que le CRS m’ait approché. C’est une grande fierté d’avoir remis cette gerbe de fleurs à la famille », a souligné le caporal Mercier aussi de Saint-Georges.
Des militaires représentant le 5e Régiment du génie du combat, le même dont faisait partie Étienne était aussi présent. La fanfare des cadets de Saint-Georges a interprété l’hymne national.
Une centaine de militaires et des familles des militaires beaucerons en Afghanistan étaient parmi l’assistance. Les 1000 premiers visiteurs ont reçu une épinglette jaune ou il est inscrit Supportons nos troupes.
Un dernier hommage
L’organisation du club souhaitait saluer ce soldat ayant donné sa vie à défendre celle des autres. De plus, le père d’Étienne, Bernard était un ancien camarade de classe de M. Blais. « La Beauce est une famille. Nous avons près de 25 militaires là-bas. La population veut démontrer qu’on les appuie énormément. Elle appuie énormément ces guerriers-là. C’est apprécié de la famille », dit M. Blais.
Le propriétaire du CRS se disait touché et attristé par les événements. « Un jeune de 21 ans ne mérite pas de mourir si tôt. C’est certain lorsqu’on va à la guerre et au front, ce sont des choses qui peuvent arriver », ajoute-t-il.
Un métier dangereux
Lorsque le jeune Gonthier est décédé, plusieurs proches du caporal Mercier croyaient bien que c’était lui. Son rôle au sein de l’armée est fantassin. Ce qui signifie qu’il a la tâche d’assurer la sécurité principale du camp à Kandahar et assurer l’escorte des convois lors de ravitaillement des bases avancées. « Des incidents ça l’arrivent, c’est toujours malheureux. Je vais me contenter chanceux que ce n’est pas moi qui ai laissé sa vie là-bas, mais ce sont des choses qui arrivent », indique le caporal Mercier qui ne connaissait pas personnellement le petit Gonthier.

La famille du défunt, France Poulin, Bernard Gonthier, la sœur d’Étienne,Catherine et sa copine, Cinthia Morin.

Les représentants du 5e Régiment du génie du combat.

Les cadets de Saint-Georges ont interprété l’hymne national.
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