Quelques pas pour la Fondation Raymond-Drolet

Par Keven Boutin, Journaliste
C’est sous un soleil plombant qu’une cinquantaine de personnes ont pris part au Marchethon organisé au profit de la fondation Raymond Drolet le samedi 5 juillet en début d’après-midi. Le départ avait lieu sous le coup des 13 heures à la résidence l’Oiseau Bleu. Réjean Paradis, le marathonien bien connu de Saint-Zacharie, a rejoint le groupe de marcheurs aux alentours de 15h. Comme le soulignait Jacynthe Poulin, présidente de la Fondation, « l’important n’est ni le nombre de kilomètres parcourus, ni le nombre de marcheurs, mais bien d’accorder une visibilité à la Fondation Raymond-Drolet, à son œuvre et d’apprécier l’effort que les gens ont fourni pour amasser des dons dans le cadre de l’activité ».
L’an dernier, 5 500$ avaient été amassés lors du Marchethon, tenu annuellement. L’organisateur de la Marche, Michaël Grenier, fixait à 4000$ l’objectif monétaire pour cette édition. Ce dernier expliquait l’importance du succès du Marchethon en soulignant qu’il s’agissait de la seule activité de financement de la Fondation, outre des lettres de sollicitation. L’organisateur de la marche a pu compter sur le soutien et la participation du marathonien Réjean Paradis. Parallèlement à la marche, ce dernier a parcouru pour la cause de la Fondation une distance de cinquante kilomètres. Vers 9h, l’homme est parti de Saint-Zacharie pour vaillamment traverser les municipalités de Sainte-Aurélie et de Saint-Prosper avant de finalement atteindre Saint-Georges. Membre du conseil d’administration de la Fondation, M. Paradis a ainsi démontré son attachement pour la Fondation, son fondateur et sa mission. Ayant préalablement invité les gens à lui remettre des dons lors de son parcours, le marathonien a ainsi pu recueillir et remettre des fonds à la Fondation. L’an dernier, M. Paradis avait également participé de façon active au Marchethon en effectuant, sur une plus courte distance, une course.
Quelques mots sur la Fondation
La fondation Raymond-Drolet naît de l’initiative de l’abbé du même nom, maintenant âgé de 86 ans. Très actif et impliqué pour le bien-être social de la région beauceronne, M. Drolet a pu constater, en fréquentant des jeunes des écoles secondaire et du niveau collégial, qu’il y avait un réel besoin relié à des problèmes d’alcool pour plusieurs. L’homme a ainsi mis sur pied, il y a une quinzaine d’années, sa Fondation dont la mission est de venir en aide aux gens souffrant de problèmes d’alcoolisme et de toxicomanie. L’aide s’incarne pour la plupart du temps sous la forme d’un soutien financier que ce soit pour permettre aux personnes dans le besoin de suivre une thérapie ou tout simplement d’habiter sous un toit et de se nourrir. Selon Jacynthe Poulin, présidente de la Fondation, la Fondation vient annuellement en aide à plus d’une quinzaine de personnes. L’organisme soutient aussi grandement la maison d’hébergement Au Bercail de Saint-Georges. L’abbé Drolet était présent pour assister au départ de la Marche. « Je suis un peu au ralenti aujourd’hui » a-t-il mentionné comme pour excuser le fait qu’il ne pouvait physiquement prendre part à la marche. L’homme, dégageant la bonté et la générosité, a manifesté sa fierté de voir son œuvre se poursuivre. « C’est important. Tous les gens sont les bienvenus s’ils ont besoin», a-t-il dit en terminant.
Trois générations, une seule cause.
L'abbé Raymond Drolet, toujours aussi vif de coeur.
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