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Le Cégep présente ses premiers diplômés réunionnais

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8 juillet 2008
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Le Cégep Beauce-Appalaches a amorcé son internationalisation il y a à peine trois ans. Voilà que la direction du Cégep Beauce-Appalaches a souligné le 8 juillet  l’arrivée sur le marché du travail de ses cinq premiers finissants provenant de l’Île de la Réunion. Il s’agit de Myriam Ivoula, Marie- Céline Sévétian, Cynthia Ivoula, Mathieu Zilma et Mikaël Gomard détenteurs d’un diplôme d’études collégiales.

Ils font partie du premier groupe de 22 Réunionnais arrivés au Cégep Beauce-Appalaches pour y amorcer un DEC, en août 2005. Pour différentes raisons, six sont retournés à la Réunion sans avoir complété leurs études. Un autre a cessé ses études et a intégré le marché du travail. Dix autres membres de la classe de 2005 devront compléter quelques cours afin d’obtenir leur diplôme. 

En 2006, le Cégep a accueilli 52 étudiants de ce territoire français puis 54 autres sont arrivés en 2007.

Les étudiants réunionnais doivent composer avec divers facteurs tels que l’éloignement, la transition du système scolaire français vers celui du Québec et sans oublier nos hivers québécois. Soulignons que le Cégep a dû encadrer ses jeunes afin de permettre de réussir malgré tous ces facteurs.

L’intégration du marché
Parmi ses étudiants réunionnais, quelques-uns sont déjà sur le marché du travail dont Marie-Céline Sévétian. Cette dernière a complété son DEC en Techniques d’éducation spécialisée et travaille à la résidence pour personnes âgées, l’Oiseau bleu. C’est à 33 ans qu’a débuté son séjour au Cégep Beauce-Appalaches.  « J’avais abandonné mes études à l’âge de 19 ans à la suite du décès de mon père.  J’ai toujours rêvé de retourner à l’école. Lorsque les représentants du Cégep Beauce-Appalaches sont débarqués à la Réunion, j’ai compris que mon avenir passait par cet endroit», a-t-elle expliqué.

Un système différent
Certains étudiants réunionnais ont eu du mal à s’adapter au système d’éducation du Québec tel que l’explique le diplômé en Techniques de comptabilité et de gestion, Mathieu Zilma. « Dans le système français, on procède à une évaluation globale à la fin de l’année. On peut se traîner les pieds durant quelques mois et ouvrir la machine en fin d’année.  Au Québec, l’évaluation est continuelle et porte sur chaque cours. Il faut donc travailler de façon constante pour éviter les mauvaises surprises », soutient ce dernier. Après un séjour d’un mois dans sa famille, Mathieu reviendra au Québec en quête d’un emploi.

L’adaptation a été plus facile pour Myriam Ivoula soutient avoir apprécier la relation avec ses professeurs.  « Ils sont beaucoup plus disponibles ici, plus accueillants et à l’écoute.  Ils sont plus amicaux et savent te mettre en confiance.  Dans le système français, le professeur est en quelque sorte placé sur un piédestal », confie Mme Ivoula.  Diplômée en Techniques d’éducation spécialisée, elle oeuvre pour l’Association des personnes handicapées de la Chaudière.

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