Une victoire qui soulage le CRS
Carl Fleury, entraîneur-adjoint du CRS Express, est satisfait des efforts de son équipe en troisième période. Malgré un déficit d’un but, sa troupe a redoublé d’ardeur en troisième période pour finalement percer la muraille de David Plouffe avec deux buts sur les unités spéciales. Le CRS enregistre une victoire de 5 à 3 sur le CIMT de Rivière-du-Loup.
«Un moment donné à force de lancer, on savait que cela allait donner des résultats. Lors de la dernière séquence, cela a été difficile d’aller chercher les points et des victoires. Un moment donné, les joueurs paniquent un peu plus et sont impatients avec la rondelle. Lorsqu’il y a de bonnes chances de marquer, on ne prend pas suffisamment de temps pour viser un peu plus. On précipite nos gestes. Avec 63 lancers contre 30, honnêtement, on avait de bonnes chances de remporter cette partie-là», soutient Fleury.
Les unités spéciales ont certes changé l’allure du match. Rivière-du-Loup après avoir alloué le premier but a marqué deux buts en avantage numérique. Au deuxième et troisième vingt, le CRS a lui aussi marqué deux buts en supériorité numérique en plus du filet en désavantage numérique. Avec de nombreuses pénalités d’indiscipline, le CRS a dû tuer plusieurs pénalités aussi. «On s’est bien ajusté. Plus que cela va avancer dans la saison, les unités spéciales feront de plus en plus la différence. Ce soir c’était le fun de voir notre jeu de puissance marquer des buts», souligne l'entraîneur-adjoint.
Fleury engueule
Mathieu Ste-Marie
Pendant le match, le petit mais robuste joueur du CIMT, Mathieu Ste-Marie, s’est impliqué comme troisième homme dans une mêlée à trois reprises. L’entraîneur-adjoint s’est emporté contre ce dernier en troisième période. «Si tu veux te battre drop tes mitaines, mais ne fait pas le saut d’ange dans le tas. Une deuxième fois, ça passe, mais une troisième fois bien j’ai pété un plomb.
Éric Dandenault en beau fusil
Après le match, l’entraîneur-chef de Rivière-du-Loup, Éric Dandenault reprochait à la direction du CRS les incidents impliquant son attaquant, Jérôme Marois. Il s’est d’abord battu avec Maxime Desruisseaux puis en fin de période après avoir asséné un coup de bâton à Jean-François Laplante, ce dernier a répliqué avec ses poings. «Lorsque c’est arrivé avec Desruisseaux, bien c’était une échauffourée. Lorsqu’après le sifflet tu pousses un gars, il faut s’attendre à ce qu’il réplique. Desruisseaux était prêt, puis cela a donné un combat. Il est revenu une deuxième fois. La même chose, un moment donné tu payes le prix», relate Fleury en remplacement d’Éric Morin, suspendu.
Dandenault a aussi mentionné lors des échos de vestiaires que son équipe ne fera pas de quartier contre le CRS lors des trois prochaines parties à domicile. «Ça ne nous dérange pas. On va être prêt. C’est du hockey. Lorsque cela arrive dans le feu de l’action, bien c’est des humains. Toute le monde est émotionnel. Il faut seulement s’assurer d’être prêt. Je pense que Marois a été surpris la vitesse de frappe de Desruisseaux tout simplement», commente Fleury.
L’apport des nouveaux venus
La contribution des nouveaux venus, Danny Stewart et le Tchèque Josef Fojtik a ajouté un peu de piquant à l’attaque. Fleury a surtout apprécié leur vitesse, d’exécution et de patin lors de débordements en zone offensive. Ils ont été en mesure de prendre de bons lancers au filet. D’ailleurs, Danny Stewart a marqué sur son premier lancer en première période.
«Honnêtement, c’est un très bon match pour eux autres. Un des deux était malade et faisait de la fièvre le matin. Il n’était pas sûr de jouer un bon match. Ils ont donc joué de très bons matchs. L’un arrivait de l’aéroport, lorsque tu voyages comme cela, tu n’a pas les meilleures jambes possible. Le temps qu’il (Fojtik) embarque dans le moule, on voit que c’est une très bonne acquisition pour nous autres», remarque Fleury.
«Ça fait juste une game agréablement surpris, ce sont deux bonnes têtes d’hockey. Surtout Fojtik il a de bonnes habiletés individuelles. Stewart, il joue un peu le style de notre ligue. C’est un gros ailier, un bon lancer, je pense ça va vraiment relancer notre deuxième ligue», indique Keven Cloutier.
Après des débuts houleux, James Sanford prend de la confiance avec sa nouvelle équipe. À son troisième match, il a réussi deux aides en plus de faire de bons jeux en défensive et surtout à l’offensive. «Lorsque tu arrives de la East Coast League, t’arrives dans la Ligue nord-américain, tu penses prendre cela relax, oublie cela, t’affrontes des joueurs qui ont joué pro.Si tu n’arrives pas prêt, tu vas avoir l’air d’un clown. Lors de son premier match, il ne pensait pas que le calibre de jeu était aussi fort. Puis il s’est aperçu qu’il devait jouer de son mieux pour demeurer dans l’alignement. C’est un gars super intelligent de très bonnes mains. Quand il a la chance de faire une bonne passe sur la palette, il est extraordinaire pour effectuer une première passe», commente l’entraîneur adjoint.
Puis Sanford a sauvé les meubles notamment en début de troisième période alors qu’il a effectué un bon plongeon empêchant l’adversaire de filer en échappée seul devant Deschênes. La marque était alors de 3 à 2. «Un bon plongeon sans prendre de punition. Il y aussi qu’on peut l’utiliser à l’avant. On peut l’utilisé à toutes les sauces. Ce sera plaisant, lorsque nous aurons une bonne pratique. Ça fait un bout de temps que nous n’avons pas pratiqué ensemble. On dirait que les mercredis sont destinés à des tempêtes de neige. Lorsque nous pourrons faire une bonne pratique pour rôder l’équipe ensemble ce sera le fun à voir», conclu Fleury.
James Sanford n'hésite pas à lancer au filet lorsqu'il a la chance.
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